Les traditions culinaires japonaises

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27/12/2022

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La cuisine traditionnelle japonaise est connue pour sa simplicité et son élégance. Contrairement à la cuisine occidentale, qui s’appuie souvent sur des sauces lourdes et des présentations élaborées, les plats japonais sont généralement légers et délicats, et mettent l’accent sur les ingrédients frais et de saison.

Si les sushis et les sashimis sont peut-être les exemples les plus connus de la cuisine japonaise, les traditions culinaires de ce pays sont bien plus nombreuses qu’il n’y paraît.

Dans cet article, nous allons examiner de plus près certains des aspects uniques de la cuisine japonaise et explorer ce qui la rend si spéciale.

L’utilisation d’ingrédients de saison

L’un des aspects les plus frappants de la cuisine japonaise est l’importance accordée aux ingrédients frais et de saison. Au Japon, la coutume veut que l’on consomme des aliments qui sont de saison et à l’apogée de leur maturité. Cela permet de garantir que les plats sont aussi savoureux et nutritifs que possible. De plus, l’utilisation d’ingrédients de saison est un excellent moyen de soutenir les agriculteurs et les entreprises locales tout en restant sur des circuits courts.

 

General view of a fish shop in a market

L’art de la présentation

Un autre aspect remarquable de la cuisine japonaise est la présentation artistique des plats. Au Japon, la nourriture est souvent considérée comme une forme d’art, et l’on prend grand soin de s’assurer que chaque plat est aussi beau qu’il est bon. Qu’il s’agisse de plateaux de sushis joliment disposés ou de délicats bols de nouilles ramen, l’accent est mis sur la création de plats visuellement attrayants qui plaisent à la fois au palais et à l’œil.

De plus, la cuisine japonaise est connue pour son utilisation judicieuse des couleurs. Les chefs prennent toujours soin de sélectionner des aliments de couleur et de forme variées afin que les plats soient aussi équilibrés que possible. Par exemple, un bol de ramen peut inclure des lamelles vertes d’oignon, des carottes jaunes et des tranches rouges de bœuf pour créer une symphonie visuelle colorée. Cela donne aux plats une présentation plus attrayante et ajoute à l’expérience gustative en éveillant les sens.

Traditional Japanese soup ramen with meat broth, asian noodles, seaweed, sliced pork, eggs and ginger on dark concrete background. Close up. Asian style food. Top view. Hot tasty ramen soup for dinner

 

L’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles

La cuisine japonaise se caractérise également par l’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles. Par exemple, de nombreux plats japonais sont préparés avec du dashi, un type de bouillon à base d’algues et de flocons de bonite. Le dashi est utilisé dans la cuisine japonaise depuis des siècles et confère aux soupes, ragoûts et autres plats, une saveur unique, typiquement japonaise. Il existe également de nombreuses autres méthodes de cuisson, dont le grillage, le rôtissage et la cuisson à la vapeur.

 

L’influence de la cuisine bouddhiste

Les moines bouddhistes ont joué un rôle important dans le développement de la cuisine japonaise. En fait, l’un des premiers livres de cuisine documentés au Japon a été écrit par un moine bouddhiste nommé Eisai en 1195. Depuis lors, les principes bouddhistes ont continué à influencer la façon dont les aliments sont préparés et consommés au Japon. Par exemple, la viande était traditionnellement évitée par les bouddhistes (et donc par de nombreux Japonais), bien que cette restriction alimentaire se soit quelque peu assouplie ces dernières années.

L’importance de l’équilibre

L’équilibre est un principe important de la cuisine japonaise. Il s’agit non seulement de l’équilibre entre les différentes saveurs, mais aussi de l’équilibre général entre les différents groupes d’aliments. Par exemple, un repas japonais typique peut comprendre du riz ou des nouilles (glucides), du poisson ou de la viande (protéines), des légumes (fibres), une soupe (liquide) et des légumes marinés (umami). En incluant les cinq principaux groupes alimentaires, les repas sont riches en nutriments et offrent une variété de saveurs qui se complètent et s’équilibrent parfaitement.

 

La variété et la modernité

Bien que la cuisine japonaise soit caractérisée par des concepts anciens tels que l’utilisation de produits frais, sa présentation artistique et ses méthodes de cuisson traditionnelles, elle est également en constante évolution. De nouvelles recettes et plats tendance sont constamment développés, créant un mélange unique de tradition et de modernité. Les chefs japonais explorent les différentes cultures et techniques culinaires pour créer des plats inédits qui ravissent les palais. La cuisine japonaise est ainsi à la fois riche en variété et intemporelle, ce qui en fait l’une des cuisines les plus appréciées et respectées au monde.

 

 

Conclusion 

La cuisine japonaise est connue pour sa simplicité, ses ingrédients frais et sa belle présentation. Cependant, les traditions culinaires japonaises sont bien plus que ce que l’on croit et ne se résume pas à manger avec des baguettes. De l’utilisation d’ingrédients de saison à l’influence du bouddhisme sur les méthodes de préparation des aliments, il existe de nombreux aspects uniques qui rendent la cuisine japonaise si spéciale. La prochaine fois que vous vous assiérez pour déguster un délicieux bol de ramen ou des sushis, prenez le temps d’apprécier tout ce qui entre dans la composition de ces plats simples, mais exquis.

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Monde : Le diplôme d’entrée à l’université

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Puis, en Terminale, on passe un Grand Oral ainsi que les matières sportives et philosophiques. A cela s’ajoute la note de contrôle continu qui compte pour 40% de la note finale. La note est sur 20 et il faut la moyenne pour espérer l’avoir. Certains scores comportent des mentions. Le diplôme permettra ensuite aux étudiants d’accéder à l’enseignement supérieur. Les personnes sorties du cursus scolaire ont également la possibilité de le passer en candidat libre. Le Royaume-Uni et l’examen A levels Au Royaume-Uni, le certificat se nomme le A levels qui signifie niveaux avancés. Il fut mis en place en 1951 pour remplacer l’ancienne certification britannique. Les épreuves sont composées de l’enseignement reçu durant les deux dernières années d’études. 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Sources :https://en.wikipedia.org/wiki/Tawjihihttps://www.nouvelobs.com/education/20130616.OBS3509/bac-comment-font-les-autres-pays.htmlhttps://www.francetvinfo.fr/societe/education/refondation-de-l-ecole/les-equivalents-du-bac-a-travers-le-monde_2467864.htmlhttps://es.wikipedia.org/wiki/Bachilleratohttps://lepetitjournal.com/madrid/actualites/etudier-en-espagne-le-bachillerato-kesako-26198https://fr.wikipedia.org/wiki/Selectividadhttps://en.wikipedia.org/wiki/GCE_Advanced_Level_(United_Kingdom)https://www.ef.fr/blog/language/les-7-principales-differences-entre-les-lycees-francais-et-americains/
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La rupture du jeûne du ramadan dans le monde : un moment de partage et de convivialité

Les musulmans observent un mois de jeûne, du lever au coucher du soleil, durant la période du ramadan. D’après la tradition musulmane, la rupture du jeûne doit se faire avec des dattes, du lait ou de l’eau. Désormais, le repas du soir, iftar ou ftour, est un moment de convivialité et de célébration pour les familles. Chaque culture propose donc un menu particulièrement riche et varié. Explorez les différentes traditions culinaires de ce repas emblématique qui rassemble les communautés musulmanes du monde. Les plats traditionnels du ramadan en Asie du Sud Le Haleem est un ragoût épais et épicé, traditionnel du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh. Des céréales (blé, orge) bouillies sont mélangées dans une sauce à la viande pour obtenir une texture onctueuse et savoureuse. Il peut être garni de citron vert, d’oignon et de coriandre fraîche.  Le chaat est une salade acidulée composée de différents fruits selon les régions : pommes, bananes, caramboles, etc. Son nom provient de son assaisonnement, le chaat masala aux saveurs exotiques d’Asie, composé avec :  de l’amchoor (poudre de mangue verte séchée) ;  du cumin ; du piment ; de la coriandre ; du gingembre ; du poivre et du sel noir. L’une des boissons appréciées durant le ramadan est le rooh-afza, un sirop rouge à base de plantes, mélangé avec de l’eau ou du lait, aux vertus désaltérantes réputées. Le repas est généralement accompagné du naan, le pain traditionnel. Les mets frits et épicés, présentés avec des sauces au yaourt et à la menthe notamment, ont la préférence de nombreuses familles :  les samossas, triangles croustillants farcis à la viande ou aux légumes ;  les pakoras, beignets de légumes ;  les piyaju, fritures de lentilles et d’oignons.   Le menu du ramadan en Asie du Sud-Est En Indonésie, une soupe est proposée au moment du repas du soir ; le kolang pisang. Sucrée, elle se compose de bananes, de sucre de palme et de lait de coco. Le dessert le plus populaire de l’archipel indonésien est le lapis legit, ou spekkoek. Hérité de la période coloniale néerlandaise, ce gâteau coloré et épicé est particulièrement long à préparer. En effet, il nécessite au moins dix-huit couches et une quantité conséquente d’ingrédients. Pas étonnant qu’il soit donc réservé à cette période si spéciale ! D’autres plats traditionnels sont proposés à table durant ce moment convivial, en Indonésie, en Malaisie et dans d’autres régions d’Asie du Sud-Est :  le nasi lemak, du riz à la noix de coco ;  le rendang, de la viande mijotée dans une sauce ;  le satay, des brochettes de viande grillée ;  le gado-gado, une salade de légumes crus avec une sauce arachide. Durant le ramadan, le timun suri est une boisson avec un pouvoir déshydratant reconnu. Il est réalisé avec une cucurbitacée râpée, du citron et des graines de basilic. ⏩ Pour les plus gourmands d’entre vous, lisez nos articles sur les spécialités de la Russie et les traditions culinaires japonaises ! La rupture du jeûne en Afrique En Afrique du Nord, les musulmans commencent généralement le repas avec une soupe comme la harira. Celle-ci est emblématique de la table maghrébine, avec des variantes régionales ou familiales. Préparée avec des pois chiches, des lentilles, de la viande et beaucoup d’épices, c’est un mets très réconfortant après une journée complète de jeûne.  Parmi les exemples de la cuisine du Maghreb pendant le ramadan, on peut retrouver les bricks, les tajines, les couscous, les makrouts, les zlabias (confiseries à base de miel), etc. Le cambaabur contient des épices et des condiments tels que du cumin, du curcuma, de l’ail et de l’oignon. Accompagnée de yaourt et de sucre, cette crêpe épaisse est très populaire en Somalie durant le ftour et pendant la fête de l’Aïd. Certains plats sont des spécialités locales aux noms et aux saveurs évocateurs de voyage :  le mafé, poulet avec une sauce à l’oignon et aux arachides ;  le thiéré sim, couscous de mil avec de la viande ;  le mboum, une variante au poisson. En dessert, des beignets sucrés et les fruits de saison comme la pastèque ou la mangue sont appréciés pour terminer le repas sur une note de fraîcheur. La cuisine du Proche et du Moyen-Orient pendant le ramadan Au Liban, les mezze, des petites entrées, sont très symboliques du repas de rupture du jeûne :  le fattoush, salade de légumes et de morceaux de pita, avec une vinaigrette à la grenade ; le houmous, purée de pois chiche avec du tahini (crème de sésame) ; le moutabal, caviar d’aubergine ; les samboussek, chaussons, frits ou grillés, farcis au fromage ou à la viande ; le foul, fèves mijotées et assaisonnées d’ail, d’huile d’olive et de jus de citron.   En Turquie, de nombreux mets sont à la fête durant le ramadan, et révélateurs de la richesse gastronomique du pays :  les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz et à la viande ;  les pogaça, brioches nature ou fourrées ;  les börek, pâtisseries salées ;  le pidesi, pain réservé au ramadan ;  des gourmandises comme les loukoums et les baklavas. En Arabie Saoudite, on vous servira un kebsa, plat de riz épicé, avec du poulet ou de l’agneau. Très populaire durant cette période, sa recette dépendra de la région. En Syrie, la tradition veut que les musulmans rompent le jeûne avec de l’eau ou du thé. Puis, comme dans d’autres pays du Levantin, la soupe constitue une entrée idéale pour s’hydrater. Ensuite, les plats habituels sont :  le yabra, feuilles de vigne farcies avec du riz ;  les kebbe, boulettes de semoule à la viande et à l’oignon ;  le knafeh, cheveux d’ange trempés dans du sirop, du fromage, du beurre ou de la pistache.   Une des boissons phares est le qamar al-deen, la kamardine, un jus fabriqué à partir de pâte d’abricots séchés. La sobia est une autre boisson appréciée par les pratiquants de cette région. Crémeuse, elle est réalisée à base de riz et de lait de coco. La rupture du jeûne du ramadan est un moment très important pour les musulmans du monde entier. C’est un moment de partage, de solidarité, de célébration de la foi et des traditions familiales. Bien que les pratiques et les coutumes varient d’un pays à l’autre, elle est devenue un symbole d’unité et de fraternité au sein de la communauté. Bon ramadan à tous les musulmans de France et d’ailleurs ! ⏩ Ce voyage aux saveurs des Mille et une Nuits vous donne envie d’aventures, apprenez l’arabe avec Globe Speaker ! Sources :https://www.lecourrierdelatlas.com/votre-ramadan-tous-les-ftours-du-monde-19864/https://blog.remitly.com/fr/mode-de-vie-et-culture/plats-populaires-de-ramadan-a-travers-le-monde/
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