Les divinités indiennes

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L’inde possède la richesse d’un continent entier, ses divinités sont aussi diverses que les mythologies de nombreux pays occidentaux réunis.

Ce n’est sans aucun doute pas le fruit du hasard si l’on dit de l’Inde qu’elle serait le pays aux 330 millions de dieux.

Transmise par d’immenses et nombreux récits traditionnels, la mythologie indienne est fascinante sur plus d’un aspect ; un sentiment que nous allons vous partager à travers un petit tour d’horizon des divinités indiennes les plus « fondatrices » si l’on peut dire.

Quelques repères 

Avant de présenter individuellement les divinités les plus populaires du paysage mythologique hindou, il est important d’apporter quelques éléments de repères chronologiques et généalogiques, étant donné le caractère légèrement complexe et divers des récits traditionnels.

Des premiers Vedas, dont ont peut dater l’origine au XVe siècle avant notre ère (figurant à ce titre parmi les textes littéraires les plus anciens de l’histoire de l’humanité), jusqu’aux derniers Puradas, dont on suppose que la rédaction daterait entre le IVe et XVe siècle de notre ère, les récits se chevauchent et apportent de siècle en siècle des éléments biographiques sur les divinités, en plus d’explications cosmogoniques sur l’origine et le destin du monde. Néanmoins, à mesure que l’on passe du védisme à l’hindouisme, l’ensemble des dieux du panthéon védique sont progressivement supplantés par ce que l’on appelle la Trimurti hindoue, qui compte trois dieux : Brahma, créateur du cosmos ; Shiva, le destructeur ; et Vishnu, le conservateur de l’univers. 

Le Panthéon védique 

Selon le Rig Veda (un des quatre grands textes canoniques de l’hindouisme : la somme de ces textes porte le nom de Veda), il y a trente-trois dieux védiques ; onze habitant le ciel, onze dans les eaux, et onze sur terre. Ils sont conçus comme des êtres personnels, se déplacent dans des chars brillants, mangent, boivent, mais n’ont jamais besoin de dormir. Ils travaillent et l’on obtient leur amitié que difficilement. Les Dieux védiques représentent les forces naturelles, mais ils ne sont pas que cela (en partie en raison du fait que la distinction entre ce qui est naturel et non naturel n’est pas très nette).

  • Dans ce Panthéon, figure en premier lieu Varuna, symbole du paradis, souverain et magicien. Il règne sur le monde, les dieux, et sur les hommes. Son regard se porte sur les occupations de tous, il lit les pensées les plus secrètes et surveille toute activité.
Hindu God Varuna sitting on the crocodile. Vector illustration isolated
  • On peut ensuite citer Purusha, l’être primordial, le maître de l’immortalité. Purusha est l’être même, pris en toute temporalité : il est le monde déjà passé, le monde tel qu’il est en cet instant, mais aussi l’avenir. Il est en même temps indissociable de l’énergie qui se développe dans le monde. 
  • Sans doute le plus ancien des dieux, Kama est le dieu de l’amour. C’est la personnification du désir, du plaisir sensuel et surtout du plaisir sexuel. Son action détermine parmi les êtres la loi du samsara, la suite continue et infinie des naissances et des morts. Vous vous êtes peut-être un jour, demandez quelle était la source d’inspiration du Kamasutra, le fameux recueil « d’aphorismes du désir », et d’illustrations de certaines positions intimes ? Vous avez la réponse !

La Trimurti Hindoue

Ce qui caractérise l’hindouisme, postérieur au védisme, est une dévalorisation progressive du panthéon védique : les soustractions et ajouts s’accompagnent d’une montée phénoménale de deux anciennes divinités, Vishnu et Shiva. Les trois dieux qui composent la Trimurti hindoue sont, chacun dans des lieux différents, considérées comme des divinités suprêmes. D’interminables épopées racontent leurs aventures et celles de leurs descendances. Ces récits constituent les Puranas, Mahabharatas, et Ramayanas. 

  • Brahma, notamment, est l’incommensurable et le seigneur de toutes les créatures. Il est considéré comme un créateur, directeur du ciel, maître des horizons et des quatre Vedas. Les hindous le placent généralement au-dessus et au-delà de tout culte et de toute dévotion.
  • Shiva, le feu créateur, est vraisemblablement hérité de la figure de Rudra dans le Panthéon védique, mais ces deux figures ne se limitent pas à une simple filiation ; au contraire, elles sont les faces complémentaires et indissociables d’une même divinité. Shiva est bienfaisant, créateur ; Rudra est destructeur. Cette unité forme une figure de dieu souverain, organisateur du monde.
  • Enfin, Vishnu termine cette trinité qui compose la Triumurtie hindoue, source de la religion hindoue. Vishnu est ainsi un des grands dieux de l’Inde, et la cause de l’existence. Il est le garant de la stabilité du monde, et possède mille noms et propriétés. Il est partout et pénètre tout ; il est en ce sens le sauveur, le protecteur, l’ami qui se met du côté des hommes, tandis que Shiva est le maître. 
The God of Preservation is Lord Vishnu. Generative AI
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Le thé ou la fascinante histoire d’une boisson culturelle millénaire

Depuis des millénaires, le thé a captivé les palais et les esprits à travers le monde. Cette boisson chaude, aux arômes délicats et aux propriétés apaisantes, a une histoire riche et complexe. Au-delà de sa saveur exquise, le thé est profondément ancré dans les traditions et les rituels de nombreuses cultures. Aujourd’hui, c’est la première boisson mondiale après l’eau puisqu’on en consomme environ 15 000 tasses à la seconde ! Découvrez l’histoire du thé, ses traditions millénaires et les défis modernes rencontrés par sa production. L’histoire du thé dans le monde Les origines chinoises L’histoire du thé remonte à plusieurs milliers d’années et est étroitement liée à la Chine puisque le théier (le camellia sinensis) en est originaire.  Selon la légende, Shen Nong, considéré comme le père de l’agriculture chinoise, aurait découvert le thé par hasard lorsque des feuilles de théier sont tombées dans l’eau chaude qu’il buvait. Il se sentit alors rasséréné par son goût amer et désaltérant. Le thé chinois est devenu une boisson nationale qui a acquis une importance culturelle, sociale et médicinale à travers tout le pays. La diffusion au Japon Au IXe siècle, le moine zen japonais Eisai introduit la culture du thé au Japon. Il écrit un ouvrage sur ses bienfaits, contribuant ainsi à sa popularité dans la culture japonaise. Bien plus tard, un autre Japonais rendra hommage à la boisson divine : « Il y a dans le goût du thé comme un charme subtil qui le rend irrésistible et propre à être sublimé. Le thé n’a ni l’arrogance du vin ni l’affectation du café — et encore moins l’innocence minaudière du cacao. » Okazura Kazuko, le livre du thé (1906). L’expansion en Europe et en Amérique Les commerçants portugais et néerlandais ramènent le thé en Europe au XVIe siècle. Puis, les compagnies européennes des Indes orientales le cultivent dans leurs colonies asiatiques (Inde, Sri Lanka). 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Face aux défis économiques et écologiques, il est possible de préserver cette précieuse histoire tout en contribuant à un avenir plus durable pour l’industrie du thé. ⏩ Une petite tasse de thé pendant que vous apprenez le chinois avec Globe Speaker ? Sources :https://www.palaisdesthes.com/fr/comprendre/https://www.fauchon.com/fr/mag/expertises/lhistoire-du-the-boisson-millenaire/
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Les origines de l’écriture arabe

Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait l’écriture arabe ?En réalité, les origines de cette belle écriture sont à l’image de son alphabet : mystérieuses et complexes. Si la langue arabe était parlée bien avant notre ère, les premières transcriptions, elles, étaient d’abord issues d’autres systèmes d’écriture que l’arabe. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous offrons une plongée au cœur du passé de l’écriture arabe ! Écriture pré-islamique  Avant l’islam, des systèmes d’écriture existaient dans la péninsule arabique et en Jordanie. Ces systèmes dateraient du VIII° siècle avant JC. Les alphabets utilisés étaient alors issus de l’écriture sud-arabique. L’écriture s’écrivait de la droite vers la gauche, comme l’arabe ou l’hébreu.  La forme cursive, selon laquelle les lettres sont liées entre elles, aurait été employée jusqu’au VI° siècle, et même au-delà, à l’époque islamique.   L’alphabet araméen était utilisé dans les premières inscriptions et jusqu’au VI° siècle en Syrie ou en Arabie du Nord. Les avis des historiens divergent quant à la langue employée pour ces inscriptions.  Panorama od old town , mountains of Sharm El Sheikh. Egypt. Les prémices de l’écriture arabe  La langue arabe aurait été parlée avant notre ère dans la région de l’actuelle Jordanie. Les Nabatéens notamment, l’utilisaient à l’oral mais à l’écrit, ils employaient un dialecte araméen.  Les premiers écrits arabes étaient ainsi issus d’autres systèmes d’écriture d’origine sémitique, comme l’araméen ou encore le syriaque. Ces écritures dérivent de l’alphabet inventé par les Phéniciens deux mille ans avant notre ère. Le syriaque repose sur un alphabet particulier encore utilisé de nos jours par certaines communautés. L’écriture syriaque était très répandue dans le Moyen-Orient, notamment dans les écrits officiels ou utilitaires.  Les écritures des langues sudarabiques employées au sud de la péninsule Arabique possédaient leur propre système de graphie. Le sabéen notamment était encore utilisé au 6ème siècle. La majorité des spécialistes considère que l’écriture arabe est issue de l’alphabet nabatéen, transmettant l’araméen.    Relics of historic stone buildings engraved with Roman friezes of floral patterns and text at the protected Carthage ruins in Tunisia.   Le développement de l’écriture arabe  Il faut remonter au 5ème siècle, avant l’Islam, pour retracer les premières traces de l’écriture arabe. Des écrits ont été retrouvés en Syrie et en Jordanie. Une évolution des langues et de leur système d’écriture dans cette zone géographique a donné naissance à l’arabe. L’écriture arabe est apparue après la disparition des systèmes d’écriture sudarabiques qui possédaient 28 lettres.   L’écriture arabe s’est peu à peu développée à partir de la langue parlé. La langue, elle, s’est imposée dans les domaines culturels, littéraires, juridiques ou scientifiques. L’arabe écrit a été utilisé pour transcrire le texte coranique. L’alphabet arabe s’est alors imposé dans d’autres écrits comme le turc, le persan au Moyen-Orient, l’ourdou en Inde, le croate en Europe ou l’haoussa en Afrique.  ancient old sheets of paper from the Arabic book, the Koran L’expansion de l’écriture arabe  Le développement d’une écriture s’accompagne souvent de profonds changements sociaux-culturels. L’Empire musulman a rendu obligatoire l’écriture arabe dès la fin du VII° siècle. Ce mode de transcription a connu un développement très important au Proche-Orient et au Maghreb. Cette progression est due à la diffusion de l’islam.  Plusieurs autres facteurs ont favorisé le rayonnement de l’arabe écrit :  développement de la communication écrite ; transmission du savoir ; reproduction du Coran ; diffusion des sciences religieuses ; traductions de textes scientifiques et philosophiques ; fonction utilitaire et ornementale.  L’écriture arabe a supplanté l’ancien alphabet araméen à travers son propre système graphique. La calligraphie unique en fait également un art. Elle jouit aujourd’hui d’un rayonnement international.      Beginner Arabic language learner writing Hello word Marhaba in abjad Arabic alphabet on a notebook close-up shot Caractéristiques de l’écriture arabe  L’alphabet arabe comprend 28 lettres. Il est dit de type « abjad », c’est-à-dire qu’il est uniquement composé de consonnes. Les voyelles relèvent de la phonétique, elles s’entendent mais ne s’écrivent pas obligatoirement. Cela conduit à une représentation graphique partielle de la langue orale. L’avantage est la vitesse de l’écriture et, de fait, un apprentissage de l’arabe écrit plus rapide que certaines autres langues.  Certaines voyelles longues (a, i, u) sont représentées par des signes à valeur consonantique. La ponctuation joue aussi un rôle dans la représentation des voyelles. En effet, depuis le VII° siècle, les points servaient à représenter les voyelles brèves.  Selon la position de la lettre à l’intérieur du mot, les lettres ne s’écrivent pas de la même façon. Par ailleurs, le système graphique ne comprend pas de majuscules. La langue arabe s’écrit en attaché : les lettres sont presque toutes attachées aux lettres suivantes, à l’exception de 6 lettres.  La particularité tient non seulement à la calligraphie mais aussi à la phonétique. Pratiquement chaque lettre renvoie à un son déterminé. Pour reproduire un son, il suffit de transcrire sa graphie à l’aide d’une lettre et non pas un ensemble de lettres. Cela simplifie l’apprentissage de l’orthographe, vous ne trouvez pas ?  Reconnue comme un art depuis des siècles, la calligraphie donne enfin une apparence unique et magique à la langue.  L’alphabet est très différent de l’alphabet latin et la calligraphie est en apparence complexe. Cependant, l’apprentissage de l’arabe reste relativement simple et peut être rapide. Pour cela, vous devez cependant bénéficier d’une méthode d’apprentissage efficace.  Arabic alphabets with english pronunciation
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