Ce que les repas disent des cultures : tour du monde des traditions à table

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04/07/2025

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Manger est un acte universel. Mais les manières de se mettre à table, de partager un repas ou de montrer son appétit varient fortement d'un pays à l'autre. Derrière chaque coutume culinaire se cache une vision du monde, une manière de vivre ensemble. Partons pour un tour du monde des traditions à table.

Le repas, un acte social avant tout

repas
Dans certaines cultures, manger seul est rare, voire mal vu. En Espagne, en Italie ou au Liban, les repas sont avant tout un moment de partage et de parole. On prend le temps, on discute, on prolonge le déjeuner avec la "sobremesa" ou l'incontournable café.

La place et le rang comptent

repas chine
Au Japon ou en Chine, les codes sociaux sont visibles dans l'organisation du repas : où l'on s'assoit, qui sert, qui commence à manger... tout est régi par des signes de respect. En Afrique de l'Ouest, manger dans un plat commun peut symboliser la cohésion du groupe.

Le silence ou la parole ?

Japon manger seul
En France, un repas peut durer des heures, rythmé par les discussions. A l'inverse, certaines cultures, comme celle de la Finlande ou du Japon, valorisent le silence pendant le repas comme signe de respect ou d’attention.

Montrer (ou cacher) son appétit

assiette vide
Roter à la fin d'un repas peut être vu comme un compliment en Chine, alors qu'en Occident c'est impoli. Dans certains pays, terminer son assiette signifie qu'on n'a pas eu assez ; ailleurs, c'est au contraire un signe de satisfaction.

Mains, baguettes, couverts : une affaire de gestes

baguettes
Manger avec les mains est la norme dans plusieurs régions du monde (Inde, Afrique, Moyen-Orient), avec des codes précis (toujours la main droite, par exemple). Les baguettes exigent aussi un apprentissage culturel, tout comme le maniement du couteau et de la fourchette.


Observer les habitudes à table, c’est entrer dans l’intimité d’une culture. C’est aussi un excellent moyen de développer son sens de l’observation, de l’adaptation et du respect des différences. Chez Globespeaker, on apprend la langue, mais aussi les gestes, les mots et les rituels qui permettent de mieux comprendre le monde.

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 Apprendre une langue ne se limite pas à maîtriser la grammaire ou le vocabulaire. C’est aussi comprendre les règles implicites, les gestes, les usages et les valeurs culturelles. Ces "codes sociaux" sont essentiels pour communiquer efficacement et éviter les malentendus. Chez Globespeaker, chaque marche d’apprentissage intègre des tips culturels pour enrichir votre compréhension de la langue dans son contexte réel. Pourquoi les codes sociaux sont-ils essentiels ?  Dire bonjour, remercier, exprimer un refus, poser une question : autant d’actes simples qui changent selon les cultures. Un geste ou une formule inappropriée peut être mal perçu, voire offensant. Maîtriser ces codes favorise des échanges plus fluides et respectueux. Des exemples concrets par langue En anglais : le small talk (conversation de politesse) est attendu avant de parler affaires. En japonais : l’utilisation des niveaux de politesse structure tout l’échange. En espagnol : la proximité physique et les marques d’enthousiasme sont valorisées.Comprendre ces différences permet de s’adapter et de mieux s’intégrer. Comment intégrer les codes sociaux dans votre apprentissage En plus des contenus linguistiques proposés par Globespeaker, les tips culturels présents dans chaque marche vous permettent de découvrir des aspects pratiques de la vie quotidienne, de la politesse aux habitudes locales. Vous pouvez aussi enrichir votre parcours avec des podcasts, des films ou des échanges avec des natifs pour aller encore plus loin. L’impact sur votre communication internationale Décoder les codes sociaux, c’est gagner en aisance, en empathie et en impact. Vous devenez un interlocuteur plus crédible et adaptable, que ce soit en voyage, dans une réunion professionnelle ou lors d’un entretien international. Une langue sans sa culture est une langue sans contexte. Grâce aux tips culturels intégrés dans les marches de Globespeaker, vous développez une compréhension plus fine des usages locaux et devenez un communicant plus complet dans un monde globalisé.
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15/07/2025

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La rupture du jeûne du ramadan dans le monde : un moment de partage et de convivialité

Les musulmans observent un mois de jeûne, du lever au coucher du soleil, durant la période du ramadan. D’après la tradition musulmane, la rupture du jeûne doit se faire avec des dattes, du lait ou de l’eau. Désormais, le repas du soir, iftar ou ftour, est un moment de convivialité et de célébration pour les familles. Chaque culture propose donc un menu particulièrement riche et varié. Explorez les différentes traditions culinaires de ce repas emblématique qui rassemble les communautés musulmanes du monde. Les plats traditionnels du ramadan en Asie du Sud Le Haleem est un ragoût épais et épicé, traditionnel du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh. Des céréales (blé, orge) bouillies sont mélangées dans une sauce à la viande pour obtenir une texture onctueuse et savoureuse. Il peut être garni de citron vert, d’oignon et de coriandre fraîche.  Le chaat est une salade acidulée composée de différents fruits selon les régions : pommes, bananes, caramboles, etc. Son nom provient de son assaisonnement, le chaat masala aux saveurs exotiques d’Asie, composé avec :  de l’amchoor (poudre de mangue verte séchée) ;  du cumin ; du piment ; de la coriandre ; du gingembre ; du poivre et du sel noir. L’une des boissons appréciées durant le ramadan est le rooh-afza, un sirop rouge à base de plantes, mélangé avec de l’eau ou du lait, aux vertus désaltérantes réputées. Le repas est généralement accompagné du naan, le pain traditionnel. Les mets frits et épicés, présentés avec des sauces au yaourt et à la menthe notamment, ont la préférence de nombreuses familles :  les samossas, triangles croustillants farcis à la viande ou aux légumes ;  les pakoras, beignets de légumes ;  les piyaju, fritures de lentilles et d’oignons.   Le menu du ramadan en Asie du Sud-Est En Indonésie, une soupe est proposée au moment du repas du soir ; le kolang pisang. Sucrée, elle se compose de bananes, de sucre de palme et de lait de coco. Le dessert le plus populaire de l’archipel indonésien est le lapis legit, ou spekkoek. Hérité de la période coloniale néerlandaise, ce gâteau coloré et épicé est particulièrement long à préparer. En effet, il nécessite au moins dix-huit couches et une quantité conséquente d’ingrédients. Pas étonnant qu’il soit donc réservé à cette période si spéciale ! D’autres plats traditionnels sont proposés à table durant ce moment convivial, en Indonésie, en Malaisie et dans d’autres régions d’Asie du Sud-Est :  le nasi lemak, du riz à la noix de coco ;  le rendang, de la viande mijotée dans une sauce ;  le satay, des brochettes de viande grillée ;  le gado-gado, une salade de légumes crus avec une sauce arachide. Durant le ramadan, le timun suri est une boisson avec un pouvoir déshydratant reconnu. Il est réalisé avec une cucurbitacée râpée, du citron et des graines de basilic. ⏩ Pour les plus gourmands d’entre vous, lisez nos articles sur les spécialités de la Russie et les traditions culinaires japonaises ! La rupture du jeûne en Afrique En Afrique du Nord, les musulmans commencent généralement le repas avec une soupe comme la harira. Celle-ci est emblématique de la table maghrébine, avec des variantes régionales ou familiales. Préparée avec des pois chiches, des lentilles, de la viande et beaucoup d’épices, c’est un mets très réconfortant après une journée complète de jeûne.  Parmi les exemples de la cuisine du Maghreb pendant le ramadan, on peut retrouver les bricks, les tajines, les couscous, les makrouts, les zlabias (confiseries à base de miel), etc. Le cambaabur contient des épices et des condiments tels que du cumin, du curcuma, de l’ail et de l’oignon. Accompagnée de yaourt et de sucre, cette crêpe épaisse est très populaire en Somalie durant le ftour et pendant la fête de l’Aïd. Certains plats sont des spécialités locales aux noms et aux saveurs évocateurs de voyage :  le mafé, poulet avec une sauce à l’oignon et aux arachides ;  le thiéré sim, couscous de mil avec de la viande ;  le mboum, une variante au poisson. En dessert, des beignets sucrés et les fruits de saison comme la pastèque ou la mangue sont appréciés pour terminer le repas sur une note de fraîcheur. La cuisine du Proche et du Moyen-Orient pendant le ramadan Au Liban, les mezze, des petites entrées, sont très symboliques du repas de rupture du jeûne :  le fattoush, salade de légumes et de morceaux de pita, avec une vinaigrette à la grenade ; le houmous, purée de pois chiche avec du tahini (crème de sésame) ; le moutabal, caviar d’aubergine ; les samboussek, chaussons, frits ou grillés, farcis au fromage ou à la viande ; le foul, fèves mijotées et assaisonnées d’ail, d’huile d’olive et de jus de citron.   En Turquie, de nombreux mets sont à la fête durant le ramadan, et révélateurs de la richesse gastronomique du pays :  les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz et à la viande ;  les pogaça, brioches nature ou fourrées ;  les börek, pâtisseries salées ;  le pidesi, pain réservé au ramadan ;  des gourmandises comme les loukoums et les baklavas. En Arabie Saoudite, on vous servira un kebsa, plat de riz épicé, avec du poulet ou de l’agneau. Très populaire durant cette période, sa recette dépendra de la région. En Syrie, la tradition veut que les musulmans rompent le jeûne avec de l’eau ou du thé. Puis, comme dans d’autres pays du Levantin, la soupe constitue une entrée idéale pour s’hydrater. Ensuite, les plats habituels sont :  le yabra, feuilles de vigne farcies avec du riz ;  les kebbe, boulettes de semoule à la viande et à l’oignon ;  le knafeh, cheveux d’ange trempés dans du sirop, du fromage, du beurre ou de la pistache.   Une des boissons phares est le qamar al-deen, la kamardine, un jus fabriqué à partir de pâte d’abricots séchés. La sobia est une autre boisson appréciée par les pratiquants de cette région. Crémeuse, elle est réalisée à base de riz et de lait de coco. La rupture du jeûne du ramadan est un moment très important pour les musulmans du monde entier. C’est un moment de partage, de solidarité, de célébration de la foi et des traditions familiales. Bien que les pratiques et les coutumes varient d’un pays à l’autre, elle est devenue un symbole d’unité et de fraternité au sein de la communauté. Bon ramadan à tous les musulmans de France et d’ailleurs ! ⏩ Ce voyage aux saveurs des Mille et une Nuits vous donne envie d’aventures, apprenez l’arabe avec Globe Speaker ! Sources :https://www.lecourrierdelatlas.com/votre-ramadan-tous-les-ftours-du-monde-19864/https://blog.remitly.com/fr/mode-de-vie-et-culture/plats-populaires-de-ramadan-a-travers-le-monde/
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28/03/2023

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Les divinités indiennes

L’inde possède la richesse d’un continent entier, ses divinités sont aussi diverses que les mythologies de nombreux pays occidentaux réunis.Ce n’est sans aucun doute pas le fruit du hasard si l’on dit de l’Inde qu’elle serait le pays aux 330 millions de dieux.Transmise par d’immenses et nombreux récits traditionnels, la mythologie indienne est fascinante sur plus d’un aspect ; un sentiment que nous allons vous partager à travers un petit tour d’horizon des divinités indiennes les plus « fondatrices » si l’on peut dire. Quelques repères  Avant de présenter individuellement les divinités les plus populaires du paysage mythologique hindou, il est important d’apporter quelques éléments de repères chronologiques et généalogiques, étant donné le caractère légèrement complexe et divers des récits traditionnels. Des premiers Vedas, dont ont peut dater l’origine au XVe siècle avant notre ère (figurant à ce titre parmi les textes littéraires les plus anciens de l’histoire de l’humanité), jusqu’aux derniers Puradas, dont on suppose que la rédaction daterait entre le IVe et XVe siècle de notre ère, les récits se chevauchent et apportent de siècle en siècle des éléments biographiques sur les divinités, en plus d’explications cosmogoniques sur l’origine et le destin du monde. Néanmoins, à mesure que l’on passe du védisme à l’hindouisme, l’ensemble des dieux du panthéon védique sont progressivement supplantés par ce que l’on appelle la Trimurti hindoue, qui compte trois dieux : Brahma, créateur du cosmos ; Shiva, le destructeur ; et Vishnu, le conservateur de l’univers.  Le Panthéon védique  Selon le Rig Veda (un des quatre grands textes canoniques de l’hindouisme : la somme de ces textes porte le nom de Veda), il y a trente-trois dieux védiques ; onze habitant le ciel, onze dans les eaux, et onze sur terre. Ils sont conçus comme des êtres personnels, se déplacent dans des chars brillants, mangent, boivent, mais n’ont jamais besoin de dormir. Ils travaillent et l’on obtient leur amitié que difficilement. Les Dieux védiques représentent les forces naturelles, mais ils ne sont pas que cela (en partie en raison du fait que la distinction entre ce qui est naturel et non naturel n’est pas très nette). Dans ce Panthéon, figure en premier lieu Varuna, symbole du paradis, souverain et magicien. Il règne sur le monde, les dieux, et sur les hommes. Son regard se porte sur les occupations de tous, il lit les pensées les plus secrètes et surveille toute activité. Hindu God Varuna sitting on the crocodile. Vector illustration isolated On peut ensuite citer Purusha, l’être primordial, le maître de l’immortalité. Purusha est l’être même, pris en toute temporalité : il est le monde déjà passé, le monde tel qu’il est en cet instant, mais aussi l’avenir. Il est en même temps indissociable de l’énergie qui se développe dans le monde.  Sans doute le plus ancien des dieux, Kama est le dieu de l’amour. C’est la personnification du désir, du plaisir sensuel et surtout du plaisir sexuel. Son action détermine parmi les êtres la loi du samsara, la suite continue et infinie des naissances et des morts. Vous vous êtes peut-être un jour, demandez quelle était la source d’inspiration du Kamasutra, le fameux recueil « d’aphorismes du désir », et d’illustrations de certaines positions intimes ? Vous avez la réponse ! La Trimurti Hindoue Ce qui caractérise l’hindouisme, postérieur au védisme, est une dévalorisation progressive du panthéon védique : les soustractions et ajouts s’accompagnent d’une montée phénoménale de deux anciennes divinités, Vishnu et Shiva. Les trois dieux qui composent la Trimurti hindoue sont, chacun dans des lieux différents, considérées comme des divinités suprêmes. D’interminables épopées racontent leurs aventures et celles de leurs descendances. Ces récits constituent les Puranas, Mahabharatas, et Ramayanas.  Brahma, notamment, est l’incommensurable et le seigneur de toutes les créatures. Il est considéré comme un créateur, directeur du ciel, maître des horizons et des quatre Vedas. Les hindous le placent généralement au-dessus et au-delà de tout culte et de toute dévotion. Shiva, le feu créateur, est vraisemblablement hérité de la figure de Rudra dans le Panthéon védique, mais ces deux figures ne se limitent pas à une simple filiation ; au contraire, elles sont les faces complémentaires et indissociables d’une même divinité. Shiva est bienfaisant, créateur ; Rudra est destructeur. Cette unité forme une figure de dieu souverain, organisateur du monde. Enfin, Vishnu termine cette trinité qui compose la Triumurtie hindoue, source de la religion hindoue. Vishnu est ainsi un des grands dieux de l’Inde, et la cause de l’existence. Il est le garant de la stabilité du monde, et possède mille noms et propriétés. Il est partout et pénètre tout ; il est en ce sens le sauveur, le protecteur, l’ami qui se met du côté des hommes, tandis que Shiva est le maître.  The God of Preservation is Lord Vishnu. Generative AI
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