Les origines de l’écriture arabe

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Vous êtes-vous déjà demandé d’où venait l’écriture arabe ?
En réalité, les origines de cette belle écriture sont à l’image de son alphabet : mystérieuses et complexes. Si la langue arabe était parlée bien avant notre ère, les premières transcriptions, elles, étaient d’abord issues d’autres systèmes d’écriture que l’arabe. Pour vous aider à y voir plus clair, nous vous offrons une plongée au cœur du passé de l’écriture arabe !

Écriture pré-islamique 

Avant l’islam, des systèmes d’écriture existaient dans la péninsule arabique et en Jordanie. Ces systèmes dateraient du VIII° siècle avant JC. Les alphabets utilisés étaient alors issus de l’écriture sud-arabique. L’écriture s’écrivait de la droite vers la gauche, comme l’arabe ou l’hébreu. 

La forme cursive, selon laquelle les lettres sont liées entre elles, aurait été employée jusqu’au VI° siècle, et même au-delà, à l’époque islamique.  

L’alphabet araméen était utilisé dans les premières inscriptions et jusqu’au VI° siècle en Syrie ou en Arabie du Nord. Les avis des historiens divergent quant à la langue employée pour ces inscriptions. 

Panorama od old town , mountains of Sharm El Sheikh. Egypt.

Les prémices de l’écriture arabe 

La langue arabe aurait été parlée avant notre ère dans la région de l’actuelle Jordanie. Les Nabatéens notamment, l’utilisaient à l’oral mais à l’écrit, ils employaient un dialecte araméen. 

Les premiers écrits arabes étaient ainsi issus d’autres systèmes d’écriture d’origine sémitique, comme l’araméen ou encore le syriaque. Ces écritures dérivent de l’alphabet inventé par les Phéniciens deux mille ans avant notre ère. Le syriaque repose sur un alphabet particulier encore utilisé de nos jours par certaines communautés. L’écriture syriaque était très répandue dans le Moyen-Orient, notamment dans les écrits officiels ou utilitaires. 

Les écritures des langues sudarabiques employées au sud de la péninsule Arabique possédaient leur propre système de graphie. Le sabéen notamment était encore utilisé au 6ème siècle. La majorité des spécialistes considère que l’écriture arabe est issue de l’alphabet nabatéen, transmettant l’araméen. 

 

Relics of historic stone buildings engraved with Roman friezes of floral patterns and text at the protected Carthage ruins in Tunisia.

 

Le développement de l’écriture arabe 

Il faut remonter au 5ème siècle, avant l’Islam, pour retracer les premières traces de l’écriture arabe. Des écrits ont été retrouvés en Syrie et en Jordanie. Une évolution des langues et de leur système d’écriture dans cette zone géographique a donné naissance à l’arabe. L’écriture arabe est apparue après la disparition des systèmes d’écriture sudarabiques qui possédaient 28 lettres.  

L’écriture arabe s’est peu à peu développée à partir de la langue parlé. La langue, elle, s’est imposée dans les domaines culturels, littéraires, juridiques ou scientifiques. L’arabe écrit a été utilisé pour transcrire le texte coranique. L’alphabet arabe s’est alors imposé dans d’autres écrits comme le turc, le persan au Moyen-Orient, l’ourdou en Inde, le croate en Europe ou l’haoussa en Afrique. 

ancient old sheets of paper from the Arabic book, the Koran

L’expansion de l’écriture arabe 

Le développement d’une écriture s’accompagne souvent de profonds changements sociaux-culturels. L’Empire musulman a rendu obligatoire l’écriture arabe dès la fin du VII° siècle. Ce mode de transcription a connu un développement très important au Proche-Orient et au Maghreb. Cette progression est due à la diffusion de l’islam. 

Plusieurs autres facteurs ont favorisé le rayonnement de l’arabe écrit : 

  • développement de la communication écrite ;
  • transmission du savoir ;
  • reproduction du Coran ;
  • diffusion des sciences religieuses ;
  • traductions de textes scientifiques et philosophiques ;
  • fonction utilitaire et ornementale. 

L’écriture arabe a supplanté l’ancien alphabet araméen à travers son propre système graphique. La calligraphie unique en fait également un art. Elle jouit aujourd’hui d’un rayonnement international. 

 

 

Beginner Arabic language learner writing Hello word Marhaba in abjad Arabic alphabet on a notebook close-up shot

Caractéristiques de l’écriture arabe 

L’alphabet arabe comprend 28 lettres. Il est dit de type « abjad », c’est-à-dire qu’il est uniquement composé de consonnes. Les voyelles relèvent de la phonétique, elles s’entendent mais ne s’écrivent pas obligatoirement. Cela conduit à une représentation graphique partielle de la langue orale. L’avantage est la vitesse de l’écriture et, de fait, un apprentissage de l’arabe écrit plus rapide que certaines autres langues. 

Certaines voyelles longues (a, i, u) sont représentées par des signes à valeur consonantique. La ponctuation joue aussi un rôle dans la représentation des voyelles. En effet, depuis le VII° siècle, les points servaient à représenter les voyelles brèves. 

Selon la position de la lettre à l’intérieur du mot, les lettres ne s’écrivent pas de la même façon. Par ailleurs, le système graphique ne comprend pas de majuscules. La langue arabe s’écrit en attaché : les lettres sont presque toutes attachées aux lettres suivantes, à l’exception de 6 lettres. 

La particularité tient non seulement à la calligraphie mais aussi à la phonétique. Pratiquement chaque lettre renvoie à un son déterminé. Pour reproduire un son, il suffit de transcrire sa graphie à l’aide d’une lettre et non pas un ensemble de lettres. Cela simplifie l’apprentissage de l’orthographe, vous ne trouvez pas ? 

Reconnue comme un art depuis des siècles, la calligraphie donne enfin une apparence unique et magique à la langue. 

L’alphabet est très différent de l’alphabet latin et la calligraphie est en apparence complexe. Cependant, l’apprentissage de l’arabe reste relativement simple et peut être rapide. Pour cela, vous devez cependant bénéficier d’une méthode d’apprentissage efficace. 

Arabic alphabets with english pronunciation
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Mythes et légendes de la culture arabe Shéhérazade ou le pouvoir des mots Les Mille et une nuits sont un recueil de contes anonymes, qui a contribué à forger l’imaginaire oriental autour des princes et des princesses arabes. Ainsi, la légende de Shéhérazade, la célèbre princesse de cette saga orientale, a captivé des générations de lecteurs à travers le monde.  Son histoire, remplie d’intrigues, de suspense et de sagesse, a permis de mettre en lumière la richesse de la culture arabe et la puissance des mots. Et plus encore, Shéhérazade incarne l’esprit créatif et l’intelligence des femmes derrière elle. Les Mille et une Nuits d’Arabie – source : Adam P.Hoszang, Canva. Aladdin et Jasmine ou le triomphe de l’amour L’histoire d’amour d’Aladdin et Jasmine a été popularisée par les studios Disney. 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