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L’écriture a fait son apparition au IVe siècle avant Jésus-Christ en Mésopotamie, plus précisément à Sumer. Ce sont les Sémuriens qui sont les premiers à utiliser l’écriture. Au début, l’objectif étant de garder des traces du passé. Au fil du temps, pour apporter plus de précision, le clan a commencé à représenter graphiquement les sonorités de leur langue. C’est là le problème. Il est certainement évident que le scribe de la ville voisine utilise des symboles différents pour un même son.
C’est ainsi que la naissance d’un système d’écriture codifié a eu lieu. Il s’agit de l’alphabet. Via cet article, découvrez tous les points fondamentaux que vous devez absolument savoir au sujet de l’alphabet latin. Quelle est son histoire ? Son origine ? Son évolution ? Explication !

De l’alphabet phénicien à l’alphabet latin
Différents systèmes d’écriture ont fait leur apparition dans plusieurs coins du globe notamment en Égypte, en Mésopotamie, en Chine, etc. Mais la naissance de l’écriture alphabétique a eu lieu en terre de Canaan, plus précisément en Proche-Orient.Notez tout d’abord que l’ancien alphabet sémitique est un emprunt à la civilisation égyptienne. Le XIVe siècle avant J.-C. a été marqué par l’apparition d’une écriture alphabétique de 30 signes. C’est ce que nous appelons l’alphabet cunéiforme. Ce dernier disparu à la suite de la naissance de l’alphabet linéaire. C’est seulement à la fin de XIIe siècle avant J.-C. que l’alphabet classique de 22 lettres fut créé. À cette époque, la graphie de l’écriture et de la lecture se faisait désormais de droite à gauche.L’alphabet phénicien venait ensuite découper la syllabe en unité simple, en consonne et négligeait les voyelles. Peu de temps après, les Grecs adaptent l’alphabet phénicien à leur propre langue. Ils apportent ainsi de nombreuses modifications y compris la séparation des mots, l’utilisation des accents. Ils adoptent également un sens ionien de gauche à droite ainsi qu’un sens de lecture horizontale.Des années passèrent, l’alphabet grec inspira plusieurs civilisations notamment les Étrusques. Certains rois étrusques qui régnèrent sur Rome jusqu’au IVe siècle avant J.-C. les chassèrent. Ces rois sont originaires du Latium. Après avoir chassé les Étrusques, ces Latins empruntaient l’alphabet étrusque pour transcrire leur langue. Ce qui marqua l’introduction de l’alphabet en Italie. L’alphabet latin fut créé avec la création d’un alphabet de dix-neuf lettres.

L’alphabet latin : l’histoire
Base de la langue latine, l’alphabet latin que nous connaissons tous est né avec les Étrusques. Sa naissance a eu lieu à l’époque de la République romaine, tout comme dans plusieurs pays occidentaux. Cet alphabet a été inspiré de l’alphabet grec via l’alphabet étrusque. À cette époque, les lettres étaient au nombre de 19 et le sens de l’écriture n’était pas encore défini. Certaines inscriptions sont écrites de droite à gauche, alors que dans d’autres cas, c’est plutôt l’inverse. La graphie est donc différente d’une situation à une autre.En parlant de son origine, nous pouvons conclure que l’alphabet latin dérive de l’alphabet étrusque. Les Latins s’inspiraient de cette langue pour transcrire leur langue qui reste encore mystérieuse jusqu’à aujourd’hui. L’alphabet latin s’élargit avec l’Empire romain dans toute l’Europe. À ce moment-là, il n’y avait que des majuscules dans l’alphabet latin. C’est seulement à l’époque carolingienne que les Latins ont introduit petit à petit les minuscules.

Évolution de l’alphabet latin
De nos jours, l’alphabet latin comporte 26 lettres classiques : A, B, C, D, E, F, G, H, I, J, K, L, M, N, O, P, Q, R, S, T, U, V, W, X, Y, Z. L’alphabet latin se présente comme étant une référence pour la majorité des pays d’Europe, plus particulièrement ceux qui ne possèdent pas d’écriture propre.À l’exception de l’anglais, les langues qui s’inspirent de cet alphabet utilisent des caractères supplémentaires en plus des 26 lettres de base. L’anglais reste ainsi la seule langue qui garde jusqu’à maintenant la version la plus classique de l’alphabet latin. Ces caractères supplémentaires sont généralement appelés les diacritiques.Pour l’alphabet français, il existe au total 42 caractères. Les Français utilisent treize caractères accentués en plus des caractères de base. Les caractères accentués sont généralement : À, Â, È, É, Ê, Ë, Î, Ï, Ô, Ù, Û, Ü, Ÿ. Ils utilisent également un caractère avec une cédille et deux ligatures qui sont Æ, Œ.L’alphabet espagnol comporte au total 28 lettres. Les 25 lettres sont identiques à l’alphabet français du W. Seulement, l’alphabet espagnol utilise le ch, le ll, le ñ. En espagnol, les voyelles peuvent aussi être accentuées par des accents toniques.La majorité des alphabets occidentaux dérive du latin y compris l’alphabet italien. Autrement dit, l’alphabet italien fait aussi partie des variantes de l’alphabet latin. La langue italienne comporte 21 lettres qui sont A, B, C, D, E, F, G, H, I, L, M, N O, P, Q, R, S, T, U, V et Z. Son alphabet compte également cinq lettres d’origine étrangère : J, K, W, X et Y. Les cinq lettres supplémentaires peuvent être d’origine grecque, anglaise, latine, etc. Tout cela pour vous dire que la langue italienne est une langue romane qui conserve certains systèmes d’écriture latine.
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La cuisine traditionnelle japonaise est connue pour sa simplicité et son élégance. Contrairement à la cuisine occidentale, qui s’appuie souvent sur des sauces lourdes et des présentations élaborées, les plats japonais sont généralement légers et délicats, et mettent l’accent sur les ingrédients frais et de saison.Si les sushis et les sashimis sont peut-être les exemples les plus connus de la cuisine japonaise, les traditions culinaires de ce pays sont bien plus nombreuses qu’il n’y paraît.Dans cet article, nous allons examiner de plus près certains des aspects uniques de la cuisine japonaise et explorer ce qui la rend si spéciale.
L’utilisation d’ingrédients de saison
L’un des aspects les plus frappants de la cuisine japonaise est l’importance accordée aux ingrédients frais et de saison. Au Japon, la coutume veut que l’on consomme des aliments qui sont de saison et à l’apogée de leur maturité. Cela permet de garantir que les plats sont aussi savoureux et nutritifs que possible. De plus, l’utilisation d’ingrédients de saison est un excellent moyen de soutenir les agriculteurs et les entreprises locales tout en restant sur des circuits courts.
General view of a fish shop in a market
L’art de la présentation
Un autre aspect remarquable de la cuisine japonaise est la présentation artistique des plats. Au Japon, la nourriture est souvent considérée comme une forme d’art, et l’on prend grand soin de s’assurer que chaque plat est aussi beau qu’il est bon. Qu’il s’agisse de plateaux de sushis joliment disposés ou de délicats bols de nouilles ramen, l’accent est mis sur la création de plats visuellement attrayants qui plaisent à la fois au palais et à l’œil.
De plus, la cuisine japonaise est connue pour son utilisation judicieuse des couleurs. Les chefs prennent toujours soin de sélectionner des aliments de couleur et de forme variées afin que les plats soient aussi équilibrés que possible. Par exemple, un bol de ramen peut inclure des lamelles vertes d’oignon, des carottes jaunes et des tranches rouges de bœuf pour créer une symphonie visuelle colorée. Cela donne aux plats une présentation plus attrayante et ajoute à l’expérience gustative en éveillant les sens.
Traditional Japanese soup ramen with meat broth, asian noodles, seaweed, sliced pork, eggs and ginger on dark concrete background. Close up. Asian style food. Top view. Hot tasty ramen soup for dinner
L’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles
La cuisine japonaise se caractérise également par l’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles. Par exemple, de nombreux plats japonais sont préparés avec du dashi, un type de bouillon à base d’algues et de flocons de bonite. Le dashi est utilisé dans la cuisine japonaise depuis des siècles et confère aux soupes, ragoûts et autres plats, une saveur unique, typiquement japonaise. Il existe également de nombreuses autres méthodes de cuisson, dont le grillage, le rôtissage et la cuisson à la vapeur.
L’influence de la cuisine bouddhiste
Les moines bouddhistes ont joué un rôle important dans le développement de la cuisine japonaise. En fait, l’un des premiers livres de cuisine documentés au Japon a été écrit par un moine bouddhiste nommé Eisai en 1195. Depuis lors, les principes bouddhistes ont continué à influencer la façon dont les aliments sont préparés et consommés au Japon. Par exemple, la viande était traditionnellement évitée par les bouddhistes (et donc par de nombreux Japonais), bien que cette restriction alimentaire se soit quelque peu assouplie ces dernières années.
L’importance de l’équilibre
L’équilibre est un principe important de la cuisine japonaise. Il s’agit non seulement de l’équilibre entre les différentes saveurs, mais aussi de l’équilibre général entre les différents groupes d’aliments. Par exemple, un repas japonais typique peut comprendre du riz ou des nouilles (glucides), du poisson ou de la viande (protéines), des légumes (fibres), une soupe (liquide) et des légumes marinés (umami). En incluant les cinq principaux groupes alimentaires, les repas sont riches en nutriments et offrent une variété de saveurs qui se complètent et s’équilibrent parfaitement.
La variété et la modernité
Bien que la cuisine japonaise soit caractérisée par des concepts anciens tels que l’utilisation de produits frais, sa présentation artistique et ses méthodes de cuisson traditionnelles, elle est également en constante évolution. De nouvelles recettes et plats tendance sont constamment développés, créant un mélange unique de tradition et de modernité. Les chefs japonais explorent les différentes cultures et techniques culinaires pour créer des plats inédits qui ravissent les palais. La cuisine japonaise est ainsi à la fois riche en variété et intemporelle, ce qui en fait l’une des cuisines les plus appréciées et respectées au monde.
Conclusion
La cuisine japonaise est connue pour sa simplicité, ses ingrédients frais et sa belle présentation. Cependant, les traditions culinaires japonaises sont bien plus que ce que l’on croit et ne se résume pas à manger avec des baguettes. De l’utilisation d’ingrédients de saison à l’influence du bouddhisme sur les méthodes de préparation des aliments, il existe de nombreux aspects uniques qui rendent la cuisine japonaise si spéciale. La prochaine fois que vous vous assiérez pour déguster un délicieux bol de ramen ou des sushis, prenez le temps d’apprécier tout ce qui entre dans la composition de ces plats simples, mais exquis.
Vous adorez l’anglais et souhaitez vous épanouir dans une profession où il vous serait utile ? Vous avez un métier en tête, mais vous n’êtes pas sûr d’avoir besoin d’apprendre l’anglais ? Vous voulez savoir s’il est nécessaire pour votre futur métier ? Ou bien vous souhaitez l’améliorer pour votre profession actuelle ?Si votre réponse est affirmative à au moins une de ces questions, alors nous vous recommandons de continuer à lire. Vous allez ainsi découvrir une liste des professions pour lesquels l’anglais est indispensable et comment y arriver si vous ne le parlez toujours pas.
Guide touristique
Pour travailler comme guide touristique, il est important de maîtriser au moins une langue étrangère. Même si cela dépend des groupes que vous accompagnez, un bon niveau d’anglais est souvent incontournable pour l’accueil des touristes internationaux. Le vocabulaire professionnel à acquérir est lié aux activités, à la culture et à l’histoire. Avec ces compétences, vous pourrez faire découvrir aux étrangers toute la beauté de votre pays !
Métiers de traduction et d’interprétation
La base du domaine de traduction est évidemment une bonne maîtrise des langues, l’anglais étant l’une des langues les plus recherchées lorsqu’il s’agit de la traduction du français. Pour bien traduire, que ce soit à l’écrit ou à l’oral, un traducteur doit parler couramment et comprendre les différences culturels.
Développeur
En plus des langages informatiques, le poste de développeur requiert une bonne connaissance de l’anglais. Si vous êtes amené à créer un site, une application ou un logiciel, assurez-vous de bien connaître les termes du travail. De plus, si vous collaborez avec des clients étrangers, ou bien suivez une formation professionnelle, vous en aurez certainement besoin.
Bloggeur
Ce métier assez récent fait rêver les jeunes du monde entier, que ce soit dans le secteur des voyages, de la mode ou de la cuisine. Cependant, être bloggeur vous oblige à bouger constamment et à utiliser l’anglais au quotidien, ce qui n’est pas toujours si simple. Écrire des articles ou communiquer avec vos abonnés sont des exemples de tâches où cette langue est un vrai avantage !
Commercial import/export
Si vous exercez en tant que commercial, vous devez souvent présenter et vendre des produits ou des services de votre entreprise à l’international. La qualité que vous devez posséder dans ce cas, c’est d’être à l’aise en l’anglais. Cela vous permettra de faire le bon choix de mots, de mener la conversation sans hésitation, et de convaincre ainsi vos interlocuteurs.
Chargé de recrutement
Les responsables de recrutement sont en contact avec tous les employés, ils doivent donc être capables de communiquer en anglais. Aujourd’hui, la plupart de professions sous-entend des bases en anglais, et c’est justement le chargé de recrutement qui en fait un test aux candidats.
Chargé de communication
Apprendre l’anglais est essentiel pour trouver un emploi en communication. Puisque c’est un métier qui comprend des missions telles que la rédaction de contenu, les relations presse, la gestion des réseaux sociaux ou même la traduction, le choix des mots est donc crucial. Afin que vos stratégies donnent le meilleur résultat, votre anglais devra être irréprochable.
Chargé de marketing
Réalisant parfois les missions similaires à celles d’un assistant en communication, sa fonction est, entre autres, de créer des affiches publicitaires, gérer la page web et ses campagnes marketing. Ce contenu s’adresse souvent à un public plus large et la personne doit donc faire preuve d’un excellent niveau d’anglais afin de pouvoir l’utiliser de manière quotidienne.
Hôtesse de l’air
Cette profession, idéale pour ceux qui veulent découvrir la planète, peut paraître facile. Mais elle ne l’est pas du tout ! De nombreux défis vous attendent avant votre premier vol, dont un test d’anglais. Bien qu’il soit exigeant, il est inévitable pour ce métier où vous êtes censé aider et renseigner vos passagers qui viennent de différents pays.
Réceptionniste
Cette profession vous fera découvrir la richesse d’être bilingue. Les réceptionnistes sont des experts en relationnel qui doivent connaître le vocabulaire touristique surtout en anglais. Leur métier est de répondre aux demandes, de s’occuper des réservations, accueillir les clients, de résoudre leurs soucis, et tout cela souvent en anglais.
Comment apprendre l’anglais pour son métier ?
Vous ne le parlez pas, mais vous êtes quand même passionné par une de ces professions ? Ne désespérez pas ! Les options d’apprentissage sont nombreuses : les voyages, l’école, l’université, les livres audio, les cours particuliers ou, par exemple, les formations en ligne.
Globe Speaker propose ainsi de progresser en anglais rapidement tout en s’amusant, grâce aux jeux développés au sein de sa plateforme d’apprentissage en ligne. En fonction de l’abonnement choisi sur le site, vous obtenez l’accès aux exercices sur de différents thèmes, aux leçons, au suivis statistiques, aux documents qui font office de certificats et à des consultations avec un coach.
Votre métier de rêve nécessite d’apprendre l’anglais et vous avez un compte CPF ? Venez découvrir notre article de blog :
Le droit à la formation : Comment faire financer votre formation en langues étrangères ?
Depuis des millénaires, le thé a captivé les palais et les esprits à travers le monde. Cette boisson chaude, aux arômes délicats et aux propriétés apaisantes, a une histoire riche et complexe. Au-delà de sa saveur exquise, le thé est profondément ancré dans les traditions et les rituels de nombreuses cultures. Aujourd’hui, c’est la première boisson mondiale après l’eau puisqu’on en consomme environ 15 000 tasses à la seconde ! Découvrez l’histoire du thé, ses traditions millénaires et les défis modernes rencontrés par sa production.
L’histoire du thé dans le monde
Les origines chinoises
L’histoire du thé remonte à plusieurs milliers d’années et est étroitement liée à la Chine puisque le théier (le camellia sinensis) en est originaire.
Selon la légende, Shen Nong, considéré comme le père de l’agriculture chinoise, aurait découvert le thé par hasard lorsque des feuilles de théier sont tombées dans l’eau chaude qu’il buvait. Il se sentit alors rasséréné par son goût amer et désaltérant.
Le thé chinois est devenu une boisson nationale qui a acquis une importance culturelle, sociale et médicinale à travers tout le pays.
La diffusion au Japon
Au IXe siècle, le moine zen japonais Eisai introduit la culture du thé au Japon. Il écrit un ouvrage sur ses bienfaits, contribuant ainsi à sa popularité dans la culture japonaise. Bien plus tard, un autre Japonais rendra hommage à la boisson divine :
« Il y a dans le goût du thé comme un charme subtil qui le rend irrésistible et propre à être sublimé. Le thé n’a ni l’arrogance du vin ni l’affectation du café — et encore moins l’innocence minaudière du cacao. » Okazura Kazuko, le livre du thé (1906).
L’expansion en Europe et en Amérique
Les commerçants portugais et néerlandais ramènent le thé en Europe au XVIe siècle. Puis, les compagnies européennes des Indes orientales le cultivent dans leurs colonies asiatiques (Inde, Sri Lanka). La consommation de thé en Europe s’est ainsi généralisée dans les cercles aristocratiques.
Au cours du XVIIIe siècle, les colons américains ont importé du thé d’Europe. La fameuse Boston tea party est un épisode historique durant lequel le thé a été le prétexte pour déclencher la guerre d’indépendance américaine.
Les défis environnementaux et économiques modernes
La production du thé est secouée par plusieurs controverses économiques et écologiques :
l’exploitation des travailleurs (conditions de travail, bas salaire) ;
les inégalités sociales et économiques (concurrence internationale, fluctuation des prix) ;
la gestion de l’eau (surtout dans les régions les plus chaudes) ;
l’impact environnemental (déforestation, pesticide, pollution).
Les traditions et rituels autour du thé
Les variétés de thé consommées dans le monde
Ces différents thés ne sont que des exemples parmi de nombreuses autres variétés régionales et uniques :
le thé vert (Sencha japonais, Gunpowder chinois) ;
le thé noir, complètement fermenté (Darjeeling indien, Ceylan sri-lankais) ;
le thé oolong, partiellement fermenté ;
le thé blanc, fait à partir de jeunes pousses séchées ;
le thé Pu-erh, fermenté et vieilli ;
le thé aromatisé avec des fleurs, des fruits ou des épices (thé au jasmin, Earl Grey).
La cérémonie du thé en Chine
Le Gong fu cha, qui se traduit par « infuser le thé avec méthode » est la cérémonie du thé chinoise. Elle met l’accent sur la préparation minutieuse du thé oolong dans une théière faite en grès et sa lente dégustation.
La cérémonie du thé au Japon
Le Cha no yu ou Chado, qui signifie la « voie du thé », est la cérémonie du thé japonaise. Il s’agit d’une pratique hautement ritualisée qui met en valeur la préparation et la dégustation du thé vert matcha.
Celle-ci est fondée sur les principes de l’harmonie, du respect, de la pureté et de la sérénité.
« La voie du thé est un culte fondé sur l’adoration du beau jusque dans les occupations les plus triviales de la vie quotidienne. »Okazura Kazuko, le livre du thé (1906).
L’afternoon tea britannique
L’heure du thé est une tradition anglaise qui est souvent observée en fin d’après-midi, le fameux tea time. La dégustation du thé s’accompagne de sandwiches, de scones et de biscuits.
Il a longtemps été l’apanage de la haute société britannique. Aujourd’hui, il s’est étendu à toutes les couches sociales au point d’être devenu une véritable institution nationale ! Would you like a cup of tea (voulez-vous une tasse de thé) ?
Le thé à la marocaine
Au Maroc, et au Maghreb plus globalement, le thé à la menthe est une boisson traditionnelle synonyme de convivialité et d’hospitalité. Sa consommation implique une préparation avec des feuilles de thé vert, de la menthe fraîche et du sucre.
Il faut ensuite le servir avec effusion et délicatesse à la fois, sans renverser une seule goutte de ce précieux breuvage ! Accompagné de pâtisseries à base d’amandes et de miel, nul doute que sa dégustation ravira toutes les papilles.
Le chai tea en Inde
En Inde, le thé est souvent préparé avec du lait et des épices pour créer le célèbre thé masala chai. Servi dans de petits verres, il est apprécié à toutes les occasions de la vie quotidienne. Ses vertus médicinales sont également connues et réputées à travers le monde.
Le thé à la russe
En Russie, le Zavarka est un thé très fort préparé dans une théière spéciale appelée samovar. Il est servi avec du sucre, de la confiture et des pâtisseries.
Le thé a même été jusqu’à influencer la langue du pays. Savez-vous comment on dit pourboire en russe ? Na chai, « pour le thé ». Son importance culturelle est donc bel et bien présente !
Le thé est imprégné de rituels riches et complexes, qui ont façonné les sociétés et les cultures à travers l’histoire. Au-delà d’une simple boisson, c’est un symbole de connexion entre ces traditions anciennes, les moments de convivialité partagée et de contemplation du monde qui nous entoure. Face aux défis économiques et écologiques, il est possible de préserver cette précieuse histoire tout en contribuant à un avenir plus durable pour l’industrie du thé.
⏩ Une petite tasse de thé pendant que vous apprenez le chinois avec Globe Speaker ?
Sources :https://www.palaisdesthes.com/fr/comprendre/https://www.fauchon.com/fr/mag/expertises/lhistoire-du-the-boisson-millenaire/