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La rupture du jeûne du ramadan dans le monde : un moment de partage et de convivialité

Les musulmans observent un mois de jeûne, du lever au coucher du soleil, durant la période du ramadan. D’après la tradition musulmane, la rupture du jeûne doit se faire avec des dattes, du lait ou de l’eau. Désormais, le repas du soir, iftar ou ftour, est un moment de convivialité et de célébration pour les familles. Chaque culture propose donc un menu particulièrement riche et varié. Explorez les différentes traditions culinaires de ce repas emblématique qui rassemble les communautés musulmanes du monde. Les plats traditionnels du ramadan en Asie du Sud Le Haleem est un ragoût épais et épicé, traditionnel du Pakistan, de l’Inde et du Bangladesh. Des céréales (blé, orge) bouillies sont mélangées dans une sauce à la viande pour obtenir une texture onctueuse et savoureuse. Il peut être garni de citron vert, d’oignon et de coriandre fraîche.  Le chaat est une salade acidulée composée de différents fruits selon les régions : pommes, bananes, caramboles, etc. Son nom provient de son assaisonnement, le chaat masala aux saveurs exotiques d’Asie, composé avec :  de l’amchoor (poudre de mangue verte séchée) ;  du cumin ; du piment ; de la coriandre ; du gingembre ; du poivre et du sel noir. L’une des boissons appréciées durant le ramadan est le rooh-afza, un sirop rouge à base de plantes, mélangé avec de l’eau ou du lait, aux vertus désaltérantes réputées. Le repas est généralement accompagné du naan, le pain traditionnel. Les mets frits et épicés, présentés avec des sauces au yaourt et à la menthe notamment, ont la préférence de nombreuses familles :  les samossas, triangles croustillants farcis à la viande ou aux légumes ;  les pakoras, beignets de légumes ;  les piyaju, fritures de lentilles et d’oignons.   Le menu du ramadan en Asie du Sud-Est En Indonésie, une soupe est proposée au moment du repas du soir ; le kolang pisang. Sucrée, elle se compose de bananes, de sucre de palme et de lait de coco. Le dessert le plus populaire de l’archipel indonésien est le lapis legit, ou spekkoek. Hérité de la période coloniale néerlandaise, ce gâteau coloré et épicé est particulièrement long à préparer. En effet, il nécessite au moins dix-huit couches et une quantité conséquente d’ingrédients. Pas étonnant qu’il soit donc réservé à cette période si spéciale ! D’autres plats traditionnels sont proposés à table durant ce moment convivial, en Indonésie, en Malaisie et dans d’autres régions d’Asie du Sud-Est :  le nasi lemak, du riz à la noix de coco ;  le rendang, de la viande mijotée dans une sauce ;  le satay, des brochettes de viande grillée ;  le gado-gado, une salade de légumes crus avec une sauce arachide. Durant le ramadan, le timun suri est une boisson avec un pouvoir déshydratant reconnu. Il est réalisé avec une cucurbitacée râpée, du citron et des graines de basilic. ⏩ Pour les plus gourmands d’entre vous, lisez nos articles sur les spécialités de la Russie et les traditions culinaires japonaises ! La rupture du jeûne en Afrique En Afrique du Nord, les musulmans commencent généralement le repas avec une soupe comme la harira. Celle-ci est emblématique de la table maghrébine, avec des variantes régionales ou familiales. Préparée avec des pois chiches, des lentilles, de la viande et beaucoup d’épices, c’est un mets très réconfortant après une journée complète de jeûne.  Parmi les exemples de la cuisine du Maghreb pendant le ramadan, on peut retrouver les bricks, les tajines, les couscous, les makrouts, les zlabias (confiseries à base de miel), etc. Le cambaabur contient des épices et des condiments tels que du cumin, du curcuma, de l’ail et de l’oignon. Accompagnée de yaourt et de sucre, cette crêpe épaisse est très populaire en Somalie durant le ftour et pendant la fête de l’Aïd. Certains plats sont des spécialités locales aux noms et aux saveurs évocateurs de voyage :  le mafé, poulet avec une sauce à l’oignon et aux arachides ;  le thiéré sim, couscous de mil avec de la viande ;  le mboum, une variante au poisson. En dessert, des beignets sucrés et les fruits de saison comme la pastèque ou la mangue sont appréciés pour terminer le repas sur une note de fraîcheur. La cuisine du Proche et du Moyen-Orient pendant le ramadan Au Liban, les mezze, des petites entrées, sont très symboliques du repas de rupture du jeûne :  le fattoush, salade de légumes et de morceaux de pita, avec une vinaigrette à la grenade ; le houmous, purée de pois chiche avec du tahini (crème de sésame) ; le moutabal, caviar d’aubergine ; les samboussek, chaussons, frits ou grillés, farcis au fromage ou à la viande ; le foul, fèves mijotées et assaisonnées d’ail, d’huile d’olive et de jus de citron.   En Turquie, de nombreux mets sont à la fête durant le ramadan, et révélateurs de la richesse gastronomique du pays :  les dolmas, feuilles de vigne farcies au riz et à la viande ;  les pogaça, brioches nature ou fourrées ;  les börek, pâtisseries salées ;  le pidesi, pain réservé au ramadan ;  des gourmandises comme les loukoums et les baklavas. En Arabie Saoudite, on vous servira un kebsa, plat de riz épicé, avec du poulet ou de l’agneau. Très populaire durant cette période, sa recette dépendra de la région. En Syrie, la tradition veut que les musulmans rompent le jeûne avec de l’eau ou du thé. Puis, comme dans d’autres pays du Levantin, la soupe constitue une entrée idéale pour s’hydrater. Ensuite, les plats habituels sont :  le yabra, feuilles de vigne farcies avec du riz ;  les kebbe, boulettes de semoule à la viande et à l’oignon ;  le knafeh, cheveux d’ange trempés dans du sirop, du fromage, du beurre ou de la pistache.   Une des boissons phares est le qamar al-deen, la kamardine, un jus fabriqué à partir de pâte d’abricots séchés. La sobia est une autre boisson appréciée par les pratiquants de cette région. Crémeuse, elle est réalisée à base de riz et de lait de coco. La rupture du jeûne du ramadan est un moment très important pour les musulmans du monde entier. C’est un moment de partage, de solidarité, de célébration de la foi et des traditions familiales. Bien que les pratiques et les coutumes varient d’un pays à l’autre, elle est devenue un symbole d’unité et de fraternité au sein de la communauté. Bon ramadan à tous les musulmans de France et d’ailleurs ! ⏩ Ce voyage aux saveurs des Mille et une Nuits vous donne envie d’aventures, apprenez l’arabe avec Globe Speaker ! Sources :https://www.lecourrierdelatlas.com/votre-ramadan-tous-les-ftours-du-monde-19864/https://blog.remitly.com/fr/mode-de-vie-et-culture/plats-populaires-de-ramadan-a-travers-le-monde/
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28/03/2023

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Vivre à l’étranger : quelques conseils pour bien préparer votre départ

Vous avez décidé de partir vivre à l’étranger ? Bravo pour cette décision qui changera votre vie, car une incroyable aventure humaine vous attend. Mais avant de pouvoir profiter de votre expatriation, il vous faut d’abord gérer les démarches indispensables : le visa, le déménagement, la santé, les documents importants, etc. Un seul mot d’ordre pour vous aider : l’organisation ! Que vous soyez seul ou en famille, découvrez nos conseils pour bien préparer votre départ. Vivre à l’étranger : les formalités administratives Le visa pour partir La France prévoit des accords avec de nombreux pays pour faciliter l’entrée sur le territoire aux touristes, dans la limite de 90 jours. Au-delà, une autorisation appropriée sera exigée. Votre nouvelle entreprise sur place peut vous sponsoriser pour obtenir un visa de travail. Dans le cadre d’un échange universitaire, rapprochez-vous du service des relations internationales de votre établissement pour vous renseigner sur le visa étudiant. Le programme Vacances-Travail (PVT), destiné aux 18-30 ans, vous permet de voyager un an, comme touriste avec l’autorisation de travailler dans de nombreux pays (Argentine, Canada, Japon, etc.). Les documents importants  Une carte d’identité suffit pour se déplacer dans l’Union européenne (UE), mais dans le reste du monde le passeport reste obligatoire. Dorénavant, les mineurs doivent également posséder leurs propres papiers d’identité. Dans l’UE et dans l’Espace économique européen (EEE), vous pourrez utiliser votre permis français. Dans les autres pays, une traduction officielle reste indispensable. Vous serez alors autorisé à conduire pour une durée limitée, entre trois mois et un an, selon la destination.  ⏩ Pour une expatriation en Chine, consultez nos articles sur le permis de conduire et le système de santé. Les obligations médicales Prévoyez une protection santé adaptée à votre situation et là encore tout dépend du pays d’accueil. Si votre employeur français vous maintient dans le système de sécurité sociale français, avec le statut de « détaché », dans ce cas rien ne changera pour vous.  Mais si vous devez cotiser au système de santé local, alors vous serez considéré comme « expatrié ». Vous pourrez cependant continuer à cotiser à la Caisse des Français de l’étranger pour rester sur le régime social français. Renseignez-vous sur les obligations vaccinales à effectuer avant le départ. En cas de traitement médical, faites aussi le point avec votre médecin traitant sur les possibilités de renouvellement sur place.  L’assurance rapatriement n’est pas obligatoire, mais vivement conseillée, en particulier si l’équipement médical du pays demeure précaire. Notez que l’assurance incluse dans la carte bancaire est limitée à 3 mois et uniquement dans le cadre d’un séjour touristique. Les autres démarches officielles Vous devrez signaler votre nouvelle adresse sur le portail des impôts puisqu’il vous faudra déclarer les revenus de l’année précédant votre installation à l’étranger. Notez que dans votre pays d’accueil, vous devrez payer pour les sources de revenus imposables (salaire).  Il n’y a aucune formalité douanière à prévoir si vous restez dans l’UE. Partout ailleurs, des réglementations rigoureuses existent, notamment si vous exportez votre véhicule ou si votre animal de compagnie fait partie du voyage. Vous êtes retraité ? Vous avez des enfants ? Vous recherchez un logement ? Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères propose un guide sur l’expatriation, très complet, dans lequel vous pourrez retrouver de nombreux sites et contacts utiles à votre projet. Réussir votre expatriation et votre intégration La culture du pays d’accueil Les ambassades possèdent généralement un site internet complet qui propose des informations sur les pays qu’ils représentent. Des associations françaises existent également à l’étranger et auprès desquelles vous pourrez vous renseigner sur la vie culturelle, les coutumes, les aspects religieux, les questions scolaires, etc.  Connaître l’histoire et les traditions du pays de destination est une excellente manière de faciliter votre intégration sur place. L’apprentissage de la langue officielle Apprendre la langue du pays où vous allez vivre, c’est mettre vos interlocuteurs locaux dans des dispositions ouvertes et accueillantes à votre égard. Si vous vous rendez dans un pays francophone, bien sûr la question ne se pose pas ! « Si vous parlez à un homme dans une langue qu’il comprend, vous parlez à sa tête. Si vous lui parlez dans sa langue, vous parlez à son cœur. » Nelson Mandela.  Le coût de la vie Les banques offrent généralement des solutions intéressantes pour les retraits et les paiements à l’international. Néanmoins, surveillez le cours de la devise qui vous intéresse, car certains pays fonctionnent encore beaucoup avec les échanges en espèces.  Pour éviter des situations gênantes, prévoyez d’en emporter un peu avec vous jusqu’à ce que vous trouviez une banque locale pour gérer votre budget quotidien. Le logement chez l’habitant Le meilleur conseil d’intégration à vous donner après les cours de langues c’est de vous immerger et de vivre dans un esprit local ! Prenez une chambre chez l’habitant ou une colocation. N’hésitez pas à sortir de votre zone de confort : posez des questions aux locaux, montrez-vous intéressés, ils apprécieront votre curiosité. Pensez aussi à mettre des petits présents français dans votre valise : vin, friandises, porte-clés tour Eiffel, etc. Offrez-les aux personnes qui vous accueilleront dans votre nouveau pays ; vos hôtes, vos collègues et tous ceux qui vous aideront. Un petit geste qui pourrait bien vous ouvrir les portes de l’intégration, précieux sésame d’une expatriation réussie ! Les souvenirs Vous aimez écrire ? Tenez à jour un carnet de voyage, un journal d’expatriation ou même un blog ! Vous êtes plutôt geek ? Filmez vos découvertes et vos impressions, pour créer un montage vidéo mémorable ou un vlog ! Dans tous les cas, n’hésitez pas à investir dans un bon appareil photo. Vous aurez des milliers d’occasions d’immortaliser votre quotidien. Vous prendrez plaisir à regarder et à montrer ces fabuleux clichés à vos proches. Vous voilà prêt à embarquer pour l’aventure de l’expatriation. Nous vous souhaitons un bon voyage et nous espérons que vous avez passé un excellent moment avec nous ! Quelle que soit la destination, vivre à l’étranger c’est profiter pleinement de la culture, de la cuisine, de l’histoire et des rencontres humaines. Peut-être reviendrez-vous un jour en France quand vous vous sentirez prêt… ou peut-être pas ! ⏩ Globe Speaker, c’est la solution d’apprentissage des langues, éligible au CPF. Choisissez et laissez-vous guider ! Sources :https://www.diplomatie.gouv.fr/fr/services-aux-francais/preparer-son-expatriation/https://www.expat.com/fr/destination/  
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Le langage des signes : à la découverte d’une langue fascinante

Le langage des signes est un outil de communication utilisé par la communauté sourde et malentendante, entre ses membres ou bien avec des personnes entendantes. Il en existe plus de 100 dans le monde. En France, on dénombre plus de 300 000 utilisateurs et 400 interprètes. Pour savoir comment est née la langue des signes française (LSF) et connaître ses principales caractéristiques, lisez la suite sans plus attendre ! Histoire de la langue des signes La langue des signes française Aristote considérait les personnes sourdes comme non éducables. Dès lors, elles ont souvent été traitées comme des êtres inférieurs et simples d’esprit. Et pourtant, l’Histoire révèle de nombreux exemples de personnalités sourdes ayant accompli des prodiges : Beethoven, Goya, Bergson, Helen Keller, etc.  En France, il faudra attendre le XVIIIe siècle pour assister à un réel changement de point de vue. En 1760, l’abbé Charles Michel de l’Épée institutionnalise le langage des malentendants avec le premier alphabet et la première école : l’Institut National des Jeunes Sourds, à Paris. En 1880, le Congrès des langues de Milan interdit l’utilisation de la langue signée, en faveur d’un enseignement oral, basé sur la lecture labiale. Durant plus d’un siècle, la LSF se transmet, dans le plus grand secret, par des jeunes atteints de ce handicap. En 1991, la Loi Fabius lui reconnaît la possibilité d’être enseignée dans les établissements au même titre que les autres langues orales. Enfin, la Loi du 11 février 2005 permet à la LSF d’accéder au statut de langue à part entière. La langue des signes dans le monde On peut penser que la langue des signes américaine (ASL) est similaire à l’anglaise. Et pourtant, il s’agit là d’une idée reçue complètement erronée. En effet, l’ASL est plus proche de la LSF parce que c’est un Français qui a cofondé la première école destinée à des enfants sourds ! La première école britannique pour sourds est créée par Thomas Braidwood. À la même époque, il n’existe aucune éducation spécifique aux États-Unis. Le pasteur Thomas Hopkins Gallaudet part donc en Europe pour en apprendre davantage sur la question.  Braidwood refusera de lui apprendre la langue des signes britannique, mais il rencontrera en France, Laurent Clerc, un professeur de LSF, et ensemble, ils créeront la première école américaine en 1817. Aujourd’hui, il existe une langue des signes internationale, qui a été imaginée dans les années 1970. Elle n’est pas du tout utilisée dans la vie quotidienne, mais uniquement à l’occasion d’événements mondiaux ou de conférences internationales.  ⏩ Découvrez le braille, un outil de communication pour les malvoyants. Apprendre le langage des signes Principales caractéristiques C’est une langue naturelle qui évolue avec la culture, la société et les diversités géographiques de son pays. Par exemple, dans le sud, on s’exprime avec des gestes plus amples et passionnés, tout comme à l’oral.  Les sourds et malentendants se comprennent mieux à l’international que les entendants. Cela peut s’expliquer essentiellement par deux raisons :  Il est plus facile de voir et copier un geste qu’entendre et répéter un son, d’autant que la structure reste identique, et ce, quel que soit le pays.  Ils communiquent régulièrement avec des personnes qui ne maîtrisent pas la langue des signes et ont donc l’habitude de s’adapter à leur interlocuteur. ⏩ Florent Pagny est l’artiste le plus connu en France à avoir utilisé la langue des signes dans une création artistique grâce au magnifique chansigne de sa chanson Savoir Aimer. Quelques règles d’apprentissage La LSF n’est pas une simple traduction du français oral. Elle a sa propre grammaire, son alphabet, sa syntaxe et ses règles de langage. Ainsi, la structure standard d’une phrase est : temps + lieu + sujet + action, et non pas sujet + verbe + complément. On retient aussi l’importance de l’expression corporelle dans la compréhension de la LSF :  Le placement, le positionnement et le mouvement des doigts et des mains. L’emplacement pour délimiter la temporalité puisqu’il n’existe aucune conjugaison. On va utiliser son propre corps pour représenter un repère de temps : le passé est derrière, le présent à son niveau et le futur est devant. Les expressions du visage pour affirmer des notions : interrogation, émotions, etc. Parfois, cela fera toute la différence entre deux mots signés exactement de la même manière. Nombreuses sont les personnalités contemporaines sourdes ou malentendantes qui ont fait de leur handicap une force digne d’admiration et ont contribué à développer la langue des signes : David Lodge, Virginie Delalande, Bill Clinton, Emmanuelle Laborit, etc. Les 4 types de signes La LSF utilise 4 types de signes différents, lui permettant d’exprimer une pensée construite, aussi bien qu’une langue vivante :  Les signes iconiques qui miment une action ou un nom reconnaissable par la gestuelle. Par exemple, pour manger, on portera les doigts près de la bouche en France. L’alphabet dactylologique, autrement dit chaque lettre est signée. Lorsqu’un mot ne peut être signé ou bien si l’interlocuteur ne le comprend pas, il est alors possible de l’épeler. C’est très souvent le cas avec les noms propres, villes ou prénoms. Les signes inspirés de la langue française qui nécessitent l’utilisation simultanée des deux mains. La première, pour signer la lettre initiale du mot et la deuxième, pour effectuer un mouvement bien spécifique. Par exemple, « vrai » et « vacances » vont avoir le même signe pour la lettre V, mais un mouvement de bras différent. Les signes inventés pour illustrer un nouveau concept ou un nouveau lieu, en se basant sur une spécificité qui lui est propre. Ainsi, Facebook se signe en portant les mains de chaque côté du visage pour illustrer l’image de la photo de profil. Qui peut apprendre le langage des signes ? Les personnes atteintes de surdité, celles qui ont un proche sourd ou malentendant, et celles qui interagissent avec du public la pratiquant au quotidien. Et tout simplement, si vous êtes curieux de connaître un autre mode de communication, au même titre que toute langue étrangère. Avec un résultat positif : parler la langue des signes c’est la promouvoir et contribuer davantage à son expansion. ⏩ Pour plus de langues, visitez notre plateforme d’apprentissage ludique et innovante ! Sources :https://www.fnsf.org/https://www.culturesourde.fr/langue-des-signes/langue-signes-est-elle-universelle/https://blog.assimil.com/la-langue-des-signes-quels-sont-les-grands-principes/
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28/02/2023

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La Saint-Valentin : origine et célébrations de l’amour dans le monde

La Saint-Valentin est la fête qui célèbre les amoureux. L’amour a été le moteur des plus belles constructions humaines et des créations littéraires et artistiques les plus inspirantes de l’histoire. En France, les couples s’offrent des cadeaux, chocolats et fleurs, et s’invitent au restaurant pour afficher leurs sentiments et faire plaisir à leur bien-aimé(e). Si vous souhaitez découvrir l’origine de cette fête si populaire,  mais également apprendre comment les autres pays du monde la célèbrent, consultez notre article ! La Saint-Valentin : une histoire aux origines multiples Une genèse antique romaine La Saint-Valentin a pour origine l’assimilation chrétienne de la fête païenne des Lupercales, qui célèbre le dieu de la fécondité Lupercus. Un rituel se tenait chaque année, aux alentours du 14 février, particulièrement populaire malgré la christianisation de l’Empire romain. Des hommes s’affublaient de peaux de bêtes censées accroître leur fertilité, puis fouettaient ceux qu’ils rencontraient, en particulier, les jeunes femmes.  Une création médiévale anglaise Ce sont ensuite des écrivains anglais, durant le Moyen Âge, qui écriront la légende du saint patron des amoureux en l’associant au romantisme. Au IIIe siècle, l’empereur romain, Claude II, a interdit aux hommes de se marier afin de renforcer les rangs de son armée. Valentin, un prêtre qui a célébré des mariages secrets, a été décapité pour son crime, un 14 février. Ses reliques seront dispersées à travers toute l’Europe. Il est très probable que les auteurs se soient inspirés de plusieurs hommes différents, pour créer le mythe de la Saint-Valentin.  Une réinvention moderne américaine C’est au XIXe siècle que la Saint-Valentin prend un aspect plus commercial avec l’explosion de la vente des cartes aux États-Unis. Face aux incertitudes historiques, au XXe siècle l’Église va retirer la fête de son calendrier liturgique. Il s’agira désormais de signifier au monde entier l’amour porté à l’élu(e) de son cœur, avec tous les symboles connus : les cœurs, Cupidon, les roses rouges, les chocolats, etc. Le tour du monde des pays qui célèbrent l’amour Le Japon Les Japonaises offrent des chocolats à l’homme qu’elles aiment, le honmei choco, « le vrai chocolat », et aussi, à leurs collègues et amis, le giri choco, « le chocolat du devoir ». Un mois plus tard, durant le white day, « la journée blanche », les Japonais achètent à leur tour un présent, de couleur blanche, destiné aux femmes. ⏩ La culture nippone vous intéresse ? Découvrez notre article sur la gastronomie japonaise.  Les Philippines C’est le pays où l’on dénombre le plus de mariages organisés, financés par les autorités. Surtout le jour de la Saint-Valentin ! Romantisme ou pragmatisme, c’est tout de même l’amour qui est célébré. L’Allemagne En Allemagne, c’est un animal rose à la réputation un peu boueuse qui règne le 14 février : le cochon. En effet, les amoureux s’offrent des cadeaux et des gâteaux à son effigie. La Thaïlande Le 14 février, ce sont les roses qui revêtent une importance capitale. En effet, la signification varie selon la quantité. Par exemple, 108 roses seront pour une demande en mariage, alors que onze revendiquent une simple inclinaison. Le Moyen-Orient Les commerces arborent des décorations de couleur rouge et réalisent un chiffre d’affaires juteux en Irak, au Liban ou en Syrie notamment. En Arabie saoudite, le prince héritier a levé récemment l’interdiction de célébrer la Saint-Valentin, afin de moderniser l’image de la monarchie. ⏩ Lisez notre article sur l’origine de l’écriture arabe. L’Afrique du Sud En Afrique du Sud, les couples sortent le grand jeu tout comme en Occident. Avec un petit rituel adorable : les femmes épinglent le nom de leur bien-aimé sur une manche. La Finlande La Finlande n’est pas loin de remporter la palme du rituel le plus fou ! Les hommes s’affrontent durant l’eukonkanto, une course de porter de femmes avec à la clé ; le poids de sa conjointe en bière.  Le Royaume-Uni Les plus romantiques des Anglais se rendent dans le village de Lover, dans le sud du pays, pour y expédier leurs cartes anonymes. En Écosse, la légende prétend que la première personne que vous croiserez cette journée-là sera votre valentin(e). Votre âme sœur vous attend peut-être dans les Highlands ! Les États-Unis Aux États-Unis, les cartes, les chocolats et les fleurs sont toujours très populaires. En témoigne la grande tradition des comédies romantiques américaines ! Néanmoins, cet amour s’exprime également avec une intention de gratitude vis-à-vis des proches ou collègues. San Francisco est le berceau d’un étrange événement durant le 14 février : la bataille d’oreillers où vous pourrez frapper, amants, amis et inconnus. Avec amour bien sûr ! Les pays sans Saint-Valentin Le Carnaval de Rio bat son plein durant cette période, alors les Brésiliens attendent le 12 juin pour honorer l’amour lors de la Saint-Antoine. La Colombie, le Pérou et la Bolivie célèbrent quant à eux El Día de Amor y Amistad, « la fête de l’amour et de l’amitié », au mois de septembre. L’Iran, La Malaisie, L’Inde et le Pakistan considèrent cette fête comme un exemple de décadence occidentale et un danger pour leurs propres cultures. Les autorités interdisent toute publicité et toute décoration dans les espaces publics. En Inde, le gouvernement a été jusqu’à inventer Matru Pitru, « la journée du culte des parents », pour contrer l’influence de la Saint-Valentin. La Saint-Valentin est certainement l’une des manifestations les plus consuméristes de notre société moderne. Mais, comme Noël, elle n’est pas dénuée de magie. Et si on la retrouve à l’autre bout du monde, c’est que son concept séduit. Quoi de plus international que l’expression de l’amour, qui a son propre langage paraît-il? En attendant de le maîtriser, vous pouvez en apprendre une nouvelle sur notre plateforme dédiée aux langues. Sources :https://www.nationalgeographic.fr/histoire/le-mystere-des-reliques-de-saint-valentinhttps://www.caminteresse.fr/societe/dans-quels-pays-la-saint-valentin-est-interdite-11184889/
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Les spécialités phares de la Russie

La Russie est une terre de cultures et de traditions diverses. Des montagnes enneigées de Sibérie aux plages ensoleillées de la mer Noire, il y en a pour tous les goûts dans ce vaste pays. Et lorsqu’il s’agit de nourriture, la Russie ne déçoit pas.Voici sept des spécialités russes les plus populaires que vous devez essayer lors de votre prochain voyage. Le Borscht Le bortsch est un type de soupe qui est généralement faite avec du bœuf, du chou, des pommes de terre, des carottes, des betteraves et des tomates. Il est servi avec une cuillerée de crème aigre sur le dessus et peut être chaud ou froid. Le bortsch est un plat populaire dans de nombreuses régions du monde et il présente de nombreuses variantes. Par exemple, en Ukraine, le bortsch est souvent préparé avec du porc au lieu du bœuf. Le bortsch est copieux et rassasiant, ce qui en fait le repas parfait pour une journée froide d’hiver ! Les Pelmeni Les pelmeni sont des boulettes de pâte qui sont remplies de viande (généralement du porc, de l’agneau ou du bœuf) et servies dans un bouillon. Elles ressemblent à des raviolis ou des tortellinis et se retrouvent dans de nombreuses cuisines en Europe et en Asie. Les pelmeni sont populaires en Russie et sont souvent servies en entrée ou en plat principal. Bien que les pelmeni soient originaires de Russie, elles sont maintenant préparées et appréciées dans de nombreux autres pays à travers le monde. Elles sont faciles à préparer et peuvent être consommées chaudes ou froides. Les Golubtsy Les golubtsy sont des rouleaux de chou farci qui sont remplis avec une combinaison de viande hachée, de riz et d’oignons. Ils sont cuits à la vapeur ou cuits au four avec une sauce tomate ou une crème sure. Les golubtsy sont très appréciés en Russie et peuvent être servis comme plat principal ou comme accompagnement. Les golubtsy sont une façon délicieuse et nutritive de servir des légumes et ils peuvent être un ajout étant bienvenu dans n’importe quel menu. La Vatrouchka La vatrouchka est un type de pâtisserie qui est généralement faite avec du fromage blanc, des œufs, du beurre et de la farine. Elle a la forme d’un anneau avec des raisins secs ou des graines de pavot sont cuites dans la pâte. La vatrouchka est un aliment populaire pour le petit-déjeuner en Russie et peut également être trouvée dans d’autres parties de l’Europe de l’Est et de l’Asie centrale. Elle peut également être servie chaude ou froide, avec du miel ou de la confiture. La vatrouchka est une pâtisserie unique qui peut être appréciée par ceux qui aiment le goût doux et riche des desserts à base de fromage. Elle offre également une alternative saine pour les amateurs de sucreries, car elle n’est pas aussi riche en calories que les autres types de pâtisseries. Le Khachapuri Le khachapuri est un mets qui ressemble à une pizza, mais qui est préparé avec de la pâte à pain et rempli d’un fromage fondant. Les versions les plus populaires sont faites avec du fromage blanc ou du fromage à pâte molle, mais il existe également des recettes qui utilisent de la ricotta. Le khachapuri peut être servi comme entrée ou comme plat principal. Il est traditionnellement accompagné de beurre, d’herbes et d’un filet d’huile d’olive. La version la plus populaire est le khachapuri à l’ail, qui contient de l’ail broyé et une sauce tomate riche. Le Stroganoff Le Stroganoff est une spécialité à base de viande de bœuf, de champignons, d’oignons, de crème aigre, de sauce Worcestershire et de moutarde. Il doit son nom à la famille Stroganov, qui était une famille importante de la société russe au XIXe siècle. Le Stroganoff est généralement servi sur du riz ou des pâtes. Il peut également être servi avec des légumes ou des salades. Le Stroganoff est très populaire en Russie et a même été popularisé en Europe occidentale grâce à son goût délicieux. Les Blinis Ces délicieuses petites crêpes sont traditionnellement servies avec du beurre, du caviar et de la crème aigre. Bien que la recette des blinis puisse sembler difficile à préparer, elle est en fait très simple. La pâte est faite de farine, de lait, de levure et d’œufs, et les crêpes sont cuites sur une plaque. Les blinis sont souvent servis dans le cadre d’une fête, et ils constituent un parfait petit-déjeuner ou brunch de Noël. Si vous cherchez quelque chose de spécial à préparer pendant les fêtes, pourquoi ne pas essayer les blinis ? Si vous êtes à la recherche d’une aventure culinaire, la Russie est l’endroit idéal pour vous. Avec son histoire riche et sa culture diversifiée, ce pays ne manque pas de plats délicieux à essayer. Alors, la prochaine fois que vous prévoyez un voyage en Russie (ou même si vous cuisinez chez vous), ne manquez pas de découvrir certaines de ces spécialités populaires !
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Les divinités indiennes

L’inde possède la richesse d’un continent entier, ses divinités sont aussi diverses que les mythologies de nombreux pays occidentaux réunis.Ce n’est sans aucun doute pas le fruit du hasard si l’on dit de l’Inde qu’elle serait le pays aux 330 millions de dieux.Transmise par d’immenses et nombreux récits traditionnels, la mythologie indienne est fascinante sur plus d’un aspect ; un sentiment que nous allons vous partager à travers un petit tour d’horizon des divinités indiennes les plus « fondatrices » si l’on peut dire. Quelques repères  Avant de présenter individuellement les divinités les plus populaires du paysage mythologique hindou, il est important d’apporter quelques éléments de repères chronologiques et généalogiques, étant donné le caractère légèrement complexe et divers des récits traditionnels. Des premiers Vedas, dont ont peut dater l’origine au XVe siècle avant notre ère (figurant à ce titre parmi les textes littéraires les plus anciens de l’histoire de l’humanité), jusqu’aux derniers Puradas, dont on suppose que la rédaction daterait entre le IVe et XVe siècle de notre ère, les récits se chevauchent et apportent de siècle en siècle des éléments biographiques sur les divinités, en plus d’explications cosmogoniques sur l’origine et le destin du monde. Néanmoins, à mesure que l’on passe du védisme à l’hindouisme, l’ensemble des dieux du panthéon védique sont progressivement supplantés par ce que l’on appelle la Trimurti hindoue, qui compte trois dieux : Brahma, créateur du cosmos ; Shiva, le destructeur ; et Vishnu, le conservateur de l’univers.  Le Panthéon védique  Selon le Rig Veda (un des quatre grands textes canoniques de l’hindouisme : la somme de ces textes porte le nom de Veda), il y a trente-trois dieux védiques ; onze habitant le ciel, onze dans les eaux, et onze sur terre. Ils sont conçus comme des êtres personnels, se déplacent dans des chars brillants, mangent, boivent, mais n’ont jamais besoin de dormir. Ils travaillent et l’on obtient leur amitié que difficilement. Les Dieux védiques représentent les forces naturelles, mais ils ne sont pas que cela (en partie en raison du fait que la distinction entre ce qui est naturel et non naturel n’est pas très nette). Dans ce Panthéon, figure en premier lieu Varuna, symbole du paradis, souverain et magicien. Il règne sur le monde, les dieux, et sur les hommes. Son regard se porte sur les occupations de tous, il lit les pensées les plus secrètes et surveille toute activité. Hindu God Varuna sitting on the crocodile. Vector illustration isolated On peut ensuite citer Purusha, l’être primordial, le maître de l’immortalité. Purusha est l’être même, pris en toute temporalité : il est le monde déjà passé, le monde tel qu’il est en cet instant, mais aussi l’avenir. Il est en même temps indissociable de l’énergie qui se développe dans le monde.  Sans doute le plus ancien des dieux, Kama est le dieu de l’amour. C’est la personnification du désir, du plaisir sensuel et surtout du plaisir sexuel. Son action détermine parmi les êtres la loi du samsara, la suite continue et infinie des naissances et des morts. Vous vous êtes peut-être un jour, demandez quelle était la source d’inspiration du Kamasutra, le fameux recueil « d’aphorismes du désir », et d’illustrations de certaines positions intimes ? Vous avez la réponse ! La Trimurti Hindoue Ce qui caractérise l’hindouisme, postérieur au védisme, est une dévalorisation progressive du panthéon védique : les soustractions et ajouts s’accompagnent d’une montée phénoménale de deux anciennes divinités, Vishnu et Shiva. Les trois dieux qui composent la Trimurti hindoue sont, chacun dans des lieux différents, considérées comme des divinités suprêmes. D’interminables épopées racontent leurs aventures et celles de leurs descendances. Ces récits constituent les Puranas, Mahabharatas, et Ramayanas.  Brahma, notamment, est l’incommensurable et le seigneur de toutes les créatures. Il est considéré comme un créateur, directeur du ciel, maître des horizons et des quatre Vedas. Les hindous le placent généralement au-dessus et au-delà de tout culte et de toute dévotion. Shiva, le feu créateur, est vraisemblablement hérité de la figure de Rudra dans le Panthéon védique, mais ces deux figures ne se limitent pas à une simple filiation ; au contraire, elles sont les faces complémentaires et indissociables d’une même divinité. Shiva est bienfaisant, créateur ; Rudra est destructeur. Cette unité forme une figure de dieu souverain, organisateur du monde. Enfin, Vishnu termine cette trinité qui compose la Triumurtie hindoue, source de la religion hindoue. Vishnu est ainsi un des grands dieux de l’Inde, et la cause de l’existence. Il est le garant de la stabilité du monde, et possède mille noms et propriétés. Il est partout et pénètre tout ; il est en ce sens le sauveur, le protecteur, l’ami qui se met du côté des hommes, tandis que Shiva est le maître.  The God of Preservation is Lord Vishnu. Generative AI
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24/01/2023

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Les traditions culinaires japonaises

La cuisine traditionnelle japonaise est connue pour sa simplicité et son élégance. Contrairement à la cuisine occidentale, qui s’appuie souvent sur des sauces lourdes et des présentations élaborées, les plats japonais sont généralement légers et délicats, et mettent l’accent sur les ingrédients frais et de saison.Si les sushis et les sashimis sont peut-être les exemples les plus connus de la cuisine japonaise, les traditions culinaires de ce pays sont bien plus nombreuses qu’il n’y paraît.Dans cet article, nous allons examiner de plus près certains des aspects uniques de la cuisine japonaise et explorer ce qui la rend si spéciale. L’utilisation d’ingrédients de saison L’un des aspects les plus frappants de la cuisine japonaise est l’importance accordée aux ingrédients frais et de saison. Au Japon, la coutume veut que l’on consomme des aliments qui sont de saison et à l’apogée de leur maturité. Cela permet de garantir que les plats sont aussi savoureux et nutritifs que possible. De plus, l’utilisation d’ingrédients de saison est un excellent moyen de soutenir les agriculteurs et les entreprises locales tout en restant sur des circuits courts.   General view of a fish shop in a market L’art de la présentation Un autre aspect remarquable de la cuisine japonaise est la présentation artistique des plats. Au Japon, la nourriture est souvent considérée comme une forme d’art, et l’on prend grand soin de s’assurer que chaque plat est aussi beau qu’il est bon. Qu’il s’agisse de plateaux de sushis joliment disposés ou de délicats bols de nouilles ramen, l’accent est mis sur la création de plats visuellement attrayants qui plaisent à la fois au palais et à l’œil. De plus, la cuisine japonaise est connue pour son utilisation judicieuse des couleurs. Les chefs prennent toujours soin de sélectionner des aliments de couleur et de forme variées afin que les plats soient aussi équilibrés que possible. Par exemple, un bol de ramen peut inclure des lamelles vertes d’oignon, des carottes jaunes et des tranches rouges de bœuf pour créer une symphonie visuelle colorée. Cela donne aux plats une présentation plus attrayante et ajoute à l’expérience gustative en éveillant les sens. Traditional Japanese soup ramen with meat broth, asian noodles, seaweed, sliced pork, eggs and ginger on dark concrete background. Close up. Asian style food. Top view. Hot tasty ramen soup for dinner   L’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles La cuisine japonaise se caractérise également par l’utilisation de méthodes de cuisson traditionnelles. Par exemple, de nombreux plats japonais sont préparés avec du dashi, un type de bouillon à base d’algues et de flocons de bonite. Le dashi est utilisé dans la cuisine japonaise depuis des siècles et confère aux soupes, ragoûts et autres plats, une saveur unique, typiquement japonaise. Il existe également de nombreuses autres méthodes de cuisson, dont le grillage, le rôtissage et la cuisson à la vapeur.   L’influence de la cuisine bouddhiste Les moines bouddhistes ont joué un rôle important dans le développement de la cuisine japonaise. En fait, l’un des premiers livres de cuisine documentés au Japon a été écrit par un moine bouddhiste nommé Eisai en 1195. Depuis lors, les principes bouddhistes ont continué à influencer la façon dont les aliments sont préparés et consommés au Japon. Par exemple, la viande était traditionnellement évitée par les bouddhistes (et donc par de nombreux Japonais), bien que cette restriction alimentaire se soit quelque peu assouplie ces dernières années. L’importance de l’équilibre L’équilibre est un principe important de la cuisine japonaise. Il s’agit non seulement de l’équilibre entre les différentes saveurs, mais aussi de l’équilibre général entre les différents groupes d’aliments. Par exemple, un repas japonais typique peut comprendre du riz ou des nouilles (glucides), du poisson ou de la viande (protéines), des légumes (fibres), une soupe (liquide) et des légumes marinés (umami). En incluant les cinq principaux groupes alimentaires, les repas sont riches en nutriments et offrent une variété de saveurs qui se complètent et s’équilibrent parfaitement.   La variété et la modernité Bien que la cuisine japonaise soit caractérisée par des concepts anciens tels que l’utilisation de produits frais, sa présentation artistique et ses méthodes de cuisson traditionnelles, elle est également en constante évolution. De nouvelles recettes et plats tendance sont constamment développés, créant un mélange unique de tradition et de modernité. Les chefs japonais explorent les différentes cultures et techniques culinaires pour créer des plats inédits qui ravissent les palais. La cuisine japonaise est ainsi à la fois riche en variété et intemporelle, ce qui en fait l’une des cuisines les plus appréciées et respectées au monde.     Conclusion  La cuisine japonaise est connue pour sa simplicité, ses ingrédients frais et sa belle présentation. Cependant, les traditions culinaires japonaises sont bien plus que ce que l’on croit et ne se résume pas à manger avec des baguettes. De l’utilisation d’ingrédients de saison à l’influence du bouddhisme sur les méthodes de préparation des aliments, il existe de nombreux aspects uniques qui rendent la cuisine japonaise si spéciale. La prochaine fois que vous vous assiérez pour déguster un délicieux bol de ramen ou des sushis, prenez le temps d’apprécier tout ce qui entre dans la composition de ces plats simples, mais exquis.
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27/12/2022

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Le braille, outil de langage pour les malvoyants ?

Le braille est connu dans le monde entier. En revanche, tout le monde ne s’intéresse pas à cette langue écrite.En effet, la plupart des personnes ne connaissent pas l’origine de cette langue, ne peuvent en expliquer le fonctionnement, ni ses évolutions au cours du temps.Dans cet article, nous allons nous intéresser de près à toutes ces informations afin de mieux connaître cette langue originale. L’origine du braille Le braille est une amélioration de la méthode de lecture appelée « sonographie », mise au point par Charles Barbier.  Louis Braille, qui est devenu aveugle par accident, et qui suivait cette méthode, en a identifié les limites lors de son instruction. Il a alors inventé un code alphabétique, organisé en deux rangées de trois points, qui offre soixante-quatre combinaisons. Ainsi, il intègre les majuscules, les accents, la ponctuation, ainsi que les caractères. Mais qui est Louis Braille ? Louis Braille est né en 1809 dans la région Parisienne. Malheureusement, à cause d’un accident, il perd la vue dans son enfance et devient donc aveugle. Il est brillant à l’école et devient même par la suite enseignant. Sa passion et ses capacités l’ont amené à réfléchir sur les moyens mis en place concernant l’aide apportée aux malvoyants, et il mit en place un nouveau système sur la base d’une lecture effectuée par le toucher.   En quoi consiste le braille ? Il s’agit de petits points saillants qui correspondent à des lettres, des chiffres et des signes. Lorsque la personne malvoyante passe son doigt sur ces points, elle peut alors interpréter ce qui y est écrit. Il s’agit ainsi d’une écriture codée, que tous les malvoyants peuvent interpréter. En plus de pouvoir la lire, les personnes malvoyantes peuvent également écrire en utilisant ces codes. La langue Braille a ainsi commencé, et déjà à l’époque, elle était considérée comme une solution efficace pour que les personnes malvoyantes puissent communiquer. Les améliorations apportées au brailleLe braille a permis aux personnes malvoyantes de communiquer plus facilement. Cette méthode, s’avérant efficace, elle a donc été adaptée dans d’autres domaines. Avec le temps, bien sûr, des améliorations ont été effectuées, bien que le système de base soit resté le même.  Intéressons-nous maintenant de plus près aux différentes améliorations qu’a reçu le braille. Les mathématiques : L’apprentissage ne se limite pas seulement à la lecture, en effet, il existe en plus de l’alphabet, un code spécifique suivant le même système de points saillants qui offre la possibilité aux malvoyants d’effectuer certains calculs. Certaines personnalités ont d’ailleurs réussi à marquer l’histoire de cette discipline, dont Louis Antoine, topologue et géomètre français. On lui doit les signes, permettant de traduire un langage mathématique, encore utilisés aujourd’hui.  Louis Antoine a également montré que l’on pouvait enseigner tout en étant malvoyant, et s’est battu pour que les personnes aveugles ne soient pas exclues du métier de professeur. La musique : Devenir musicien demande de savoir lire une partition.C’est pour cela que dans ce domaine aussi le code pour personne malvoyante a été utilisé. Chaque note correspond à un code, elles peuvent donc lire une partition, et même en écrire une. Cette amélioration a permis à de nombreuses personnes malvoyantes de s’ouvrir à la passion pour la musique, et même pour certains, d’en vivre.Louis Braille, qui était un organiste talentueux, était déterminé à apprendre à ses élèves à pouvoir lire et jouer de la musique. La technologie De nos jours, qui ne possède pas un ordinateur, un smartphone, une tablette, etc. ? Mais alors, est-ce que les personnes malvoyantes peuvent elles aussi profiter de cette technologie ? La réponse est oui. Mais alors comment ? De nombreuses améliorations ont pu être apportées, par exemple, il existe des logiciels qui permettent de traduire une page en braille. Afin de la lire, la personne malvoyante doit brancher à l’ordinateur un appareil spécial afin de lire en braille. De ce fait, elle n’a plus qu’à passer son doigt sur la machine pour lire cette page. La personne malvoyante a aussi la possibilité d’écouter la lecture d’une page à l’aide d’un système de synthèse vocale. Sachez qu’il existe également des imprimantes en braille qui permet d’imprimer une page sur internet automatiquement en braille. Le braille est donc bien plus qu’un outil de langage pour malvoyants, c’est un réel outil pour leur quotidien.
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13/12/2022

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L’histoire de l’alphabet grec

Si l’on vous dit alpha, bêta, gamma, à quoi pensez-vous ?Eh oui, vous pensez directement au grec, ou plus précisément à la langue grecque. En effet, ces noms de lettres correspondent bien aux lettres grecques. De nos jours, ces noms sont souvent utilisés, c’est pourquoi de nombreuses personnes connaissent en partie l’alphabet grec. En revanche, la plupart de ces personnes ne connaissent pas l’histoire de la langue grecque, c’est-à-dire l’origine de celle-ci, mais aussi son influence et sa popularité.Dans cet article, nous allons nous intéresser à son histoire afin de découvrir cette magnifique langue de plus près. Intéressons-nous d’abord à l’origine de la langue grecque. L’origine de l’alphabet grec Si l’on vous pose cette question : “ Qui a inventé l’alphabet grec ? ” Que répondriez-vous ? Les Grecs ? Eh bien, non, vous êtes tombés dans le panneau. En effet, ce ne sont pas les Grecs qui ont inventé cet alphabet, mais une autre nation, à savoir les Sémites. Comment se fait-il qu’ils aient pris l’alphabet aux Sémites ? Tout simplement parce qu’ils faisaient beaucoup de commerce entre eux. Il est d’ailleurs facile de prouver cela, puisque l’alphabet grec ressemble beaucoup aux caractères hébreux. En plus de l’alphabet, lorsqu’on analyse le grec et l’hébreu, on se rend compte que la prononciation aussi est très similaire. Voyons quelques exemples : alpha (grec), ‘alèph (hébreu) bêta (grec), beth (hébreu) delta (grec), dalèth (hébreu) Greek alphabet letters or symbols with names in vector set Hebrew Alphabet set Il s’agit juste d’un aperçu en ce qui concerne la ressemblance entre le grec et l’hébreu. Le fait que les Grecs ont emprunté l’alphabet sémitique avait une vraie raison. En effet, cela a permis d’améliorer et d’enrichir leur langue. Par exemple, à l’origine, la langue grecque n’avait pas de voyelles, ils utilisaient uniquement des consonnes. En empruntant les lettres (voyelles) aux Hébreux, ils avaient donc le moyen d’associer ces voyelles aux consonnes déjà existantes, afin d’avoir des mots beaucoup plus riches et plus jolis à prononcer. Sachez par ailleurs qu’à l’origine, on parlait de la langue grecque comme de “La koinè”. Cette langue a vécu environ 800 ans, et plus précisément, d’environ 300 avant notre ère, à environ 500 de notre ère. Old greek scriptures in Ephesus Turkey – archeology background De nos jours, l’alphabet grec est toujours d’actualité et est toujours utilisé par la population grecque. Sachez d’ailleurs que le grec moderne est tiré de la koinè. Maintenant que nous avons analysé l’origine de l’alphabet grec, intéressons-nous à l’influence qu’elle a eue à travers le temps. L’influence de l’alphabet grec et de la langue grecque Lorsqu’on regarde l’histoire, on peut dire que l’alphabet grec a eu une grande influence sur de nombreuses langues et ethnies. Nous pouvons le voir en étudiant les différentes périodes nous menant jusqu’à aujourd’hui. La période médiévale Comme nous l’avons vu, la koinè a été utilisée jusqu’aux années 500 de notre ère. En revanche, l’alphabet grec n’a pas disparu. En effet, la koinè a inspiré une nouvelle langue grecque, à savoir le grec médiéval. Il s’agit de la langue qui était utilisée par l’Empire romain d’Orient. Cette langue a été utilisée durant un peu moins d’un siècle, puisqu’on situe sa fin vers les années 1450. Mais alors, après ces années, y a-t-il eu la fin de l’alphabet grec ? Non, loin de là… Ancient Greece mythology. Antic history black silhouettes of people and gods on pottery. Vector archeology pattern mythological culture on ceramics illustration L’époque moderne Comme depuis son commencement, la langue grecque n’a jamais disparu, mais elle a toujours évolué. Et le grec médiéval n’a pas échappé à la règle. En effet, il a été une source d’inspiration pour la langue grecque qui est apparue après les années 1450, à savoir, le grec moderne. Il s’agit tout simplement de la langue officielle de la Grèce, c’est-à-dire la langue grecque que l’on retrouve aujourd’hui. En plus de la Grèce, on retrouve cette langue dans l’île de Chypre. La langue grecque a donc tout simplement évolué durant les années pour arriver à la langue que nous connaissons plus ou moins aujourd’hui. Sachez également que durant ces années, elle a été une source d’inspiration pour d’autres peuples. Aimez-vous le cyrillique ? Si oui, vous avez peut-être effectué des recherches sur l’origine de cette langue. Si c’est le cas, vous avez sûrement été surpris de constater que le cyrillique a été inspiré du grec. En effet, un prêtre du nom de Cyrille aurait emprunté l’alphabet grec en effectuant quelques changements afin de créer le cyrillique. Outre le cyrillique, l’alphabet grec a été aussi une source d’inspiration pour un empire très puissant, l’Empire romain. Eh oui, l’alphabet latin est en réalité une copie ou un dérivé de l’alphabet grec. Cela veut donc dire que toutes les langues issues du latin sont en vérité issues du Grec. C’est d’ailleurs pour cela que l’on retrouve aujourd’hui dans les langues dites d’origine latine de nombreux mots dont la racine provient du grec. Par exemple, tout le monde connaît le mot « anthropologie ». Eh bien, ce mot provient du grec. Il provient de deux mots grecs, à savoir « anthropos » (homme) et « logos » (connaissance). Les termes grecs définissent bien le mot « anthropologie », qui définit l’étude ou la connaissance de l’être humain. Ancient roman people. Civilian population pastime, greek male and female characters in tunics, cypresses trees, coliseum and amphitheater columns, temple, vector cartoon flat style isolated concept En étudiant l’histoire de l’alphabet grec, cela vous a peut-être donné envie d’en savoir plus, ou même envie d’apprendre cette langue. Nous vous conseillons d’améliorer votre connaissance en approfondissant cette magnifique et historique langue.
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29/11/2022

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